Fil Rouge de la Bible 6: Une libération de l’esclavage Exode première partie
Les bonnes résolutions ne suffisent pas Depuis Abraham, nous savons que Dieu propose à l’Homme de rétablir une relation brisée, s’il décide de lui faire confiance. Simple, non ? Mais, contrairement à Dieu – qui n’a cessé d’être fidèle envers l’humanité depuis le début de l’histoire – l’humanité semble avoir un sérieux problème pour faire confiance à Dieu. Malgré la mise en garde répétée de Dieu, Abraham, puis son fils Isaac, et son petit-fils Jacob, chercheront systématiquement refuge dans le pays d’Égypte lors des périodes difficiles de leurs vies. La famille finit par s’y installer définitivement. Elle y prospère ; grâce à la bénédiction de Dieu et conformément à ses promesses, la famille passe en quelques siècles de 70 individus à un peuple d’environ deux millions d’individus. Le Pharaon de l’époque sent son pouvoir menacé par ce peuple innombrable, et décide de le soumettre à un rude esclavage.
L’indépendance vis-à-vis de Dieu conduit à l’esclavage Ces difficultés ne changent en rien le plan souverain et parfait de Dieu : il avait déjà promis une terre à la descendance d’Abraham (Genèse 15.16). Mais Dieu utilise l’histoire de son peuple à titre d’exemple : choisir de se séparer de Dieu, c’est être voué à l’esclavage, une impasse dont on ne peut se libérer seul ! La libération du joug de l’esclavage nécessite, ni plus ni moins, une intervention miraculeuse de Dieu. Ainsi, l’esclavage de l’humanité – qui cherche à rester indépendante, séparée de Dieu – ne peut être brisé sans une intervention divine miraculeuse.
Une libération miraculeuse Le dernier fléau que Dieu inflige à l’Égypte – la mort de tous les premiers-nés, humains comme animaux – rappelle l’inévitable jugement que méritent tous les Hommes. Mais comme au temps de Noé, Dieu leur propose une solution pour qu’ils aient une chance d’échapper à son juste jugement (Exode 12) : • Toute famille qui décide de faire confiance à Dieu doit choisir un agneau mâle, en bonne santé, âgé d’un an. Après lui avoir ôté la vie, on en recueille le sang pour l’apposer sur les montants et les linteaux des portes de sa maison. C’est un acte public d’engagement envers Dieu. • La nuit durant laquelle se déroule le fléau, chaque famille s’abrite dans sa maison, marquée du sang de l’agneau, en signe de confiance en la protection de Dieu. • C’est également un temps durant lequel le peuple se prépare activement à sa libération, en s’habillant, et en prenant des forces autour d’un repas.
Un message de génération en génération Ce plan de sauvetage de la part de Dieu est tellement fondateur qu’il instaure une loi pour son peuple, stipulant la commémoration annuelle de cet événement, de génération en génération. Car un jour, la petite histoire du peuple de Dieu rejaillira sur la grande Histoire du plan de sauvetage de l’humanité, d’une manière extraordinairement semblable… C’est pourquoi, Dieu demande par trois fois à son peuple d’observer ce jour mis à part, tel un poteau indicateur désormais planté pour l’éternité. Ce jour est une fête, car il sert à se remémorer la libération d’une longue servitude, à laquelle un peuple de deux millions de personnes ne pouvait s’extraire seul. Cette fête se perpétue de génération en génération. Ainsi, on racontera toujours comment Dieu a miraculeusement libéré son peuple, parce qu’il a choisi de lui faire confiance et de lui obéir.
Trouver un homme pur Par son intervention en Égypte, Dieu indique à son peuple la manière dont il compte sauver l’humanité ; en substituant les coupables par un innocent, dont le sang doit couler… Quel individu assez pur et irréprochable Dieu a-t-il prévu, pour que, par sa perfection, il puisse sauver ses semblables ?
RÉFLEXION Est-ce que dans l’histoire de l’humanité nous avons trace d’un innocent, pur, sacrifié à la place du coupable, dont le sang coule pour le sauver ?
Posté par l’église évangélique Action Biblique Renens-Lausanne