Joseph d’Arimathée (Evangile de Matthieu 27)

Joseph d’Arimathée (Evangile de Matthieu 27)

prédication Évangile selon Matthieu 27 : Jonathan Wills, 2023_01_08, église AB Lausanne : infos/plan du culte

titre : Joseph d’Arimathée (Evangile de Matthieu 27 )

Résumé : Joseph d’Arimathée.
Cet homme, apparaît dans les quatre évangiles de la Bible. Nous allons voir ensemble
comment la Bible parle de lui. Nous verrons tout d’abord quels sont les événements liés à sa
présence, et ensuite qu’elles sont les implications pour nous pour aujourd’hui.

Joseph d’Arimathée (Matthieu 27 )

Présentation : Bonjour à tous, je m’appelle Jonathan Wils, je suis membre de l’église Action Biblique de la Servette à Genève.

Vous êtes en ce moment à l’église, sur le thème des Joseph dans la Bible. Patrice m’a mis au défi de vous parler d’un des Joseph de la Bible : Joseph d’Arimathée.

Cet homme, apparaît dans les quatre évangiles de la Bible. Nous allons voir ensemble comment la Bible parle de lui. Nous verrons tout d’abord quels sont les événements liés à sa présence, et ensuite qu’elles sont les implications pour nous pour aujourd’hui.

1. Evénements liés à Joseph

Pour les événements liés à la mention de Joseph dans les évangiles, nous allons à chaque fois prendre les quatre évangiles et voir comment chaque auteur décrit Joseph, les points de ressemblances et ce qu’ils mettent en avant par rapport aux autres.

Par rapport aux évangiles, chaque auteur : Matthieu, Marc, Luc et Jean s’adresse à des publics différents, les auteurs sont eux-mêmes différents et ils ont des objectifs différents dans la rédaction de leur lettre. Mais rassemblés, ils offrent à eux quatre un témoignage complet sur Jésus-Christ.

Commençons par Joseph :

1. Joseph d’Arimathée

Mt 27.57 : Le soir venu arriva un homme riche d’Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.

Mc 15.42 : Le soir venu, comme c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu.

Lc 23.50 : Il y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph ; homme bon et juste, il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. Il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu.

Jn 19.38 : Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus.

En rassemblant les informations, nous pouvons dire qu’il s’appelle Joseph, il vient d’Arimathée, une ville des Juifs qui est à environ 30 km au Nord-Ouest de Jérusalem. Cette ville est connue dans l’AT sous le nom de Rama (Ramathaïm, en hébreu), lieu de naissance de Samuel (1 Sa 1.1).

Joseph arrive le vendredi soir, le jour de la préparation de la Pâque, la veille du sabbat qui est le samedi. Joseph d’Arimathée était un homme riche, membre éminent du conseil, du sanhédrin.

Le sanhédrin était le tribunal suprême d’Israël, une assemblée religieuse et politique, constitué de 70 membres ainsi que celui qui présidait, le souverain sacrificateur (Caïphe). Ils exerçaient leur pouvoir sur toutes les affaires interne du peuple.

Joseph était un disciple de Jésus, il était bon et juste, il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres chefs religieux juif de condamner Jésus et demander sa crucifixion devant Pilate. Il attendait lui aussi le Royaume de Dieu : il croyait aux enseignements de Jésus.

Joseph d’Arimathée se distingue de ses compairs du sanhédrin et va effectuer une demande osée.

2. Une demande

Mt 27.58 : Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.

Mc 15.43-45 : Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps. Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.

Lc 23.52 : Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.

Jn 19.38-39 : mais en secret par crainte des chefs juifs, demanda à Pilate la permission d’enlever le corps de Jésus. Pilate le lui permit. Il vint donc et enleva le corps de Jésus. Nicodème, l’homme qui auparavant était allé trouver Jésus de nuit, vint aussi.

Joseph demande le corps de Jésus à Pilate. D’après la loi romaine, les corps étaient rendues aux familles qui en faisaient la demande.

On sait que Marie était là au moment de la crucifixion. Jésus juste avant de mourir, confie la mission à Jean, de prendre soin de sa mère après son départ. Par rapport aux autres frères et sœurs de Jésus, on n’a aucune mention de leurs présences à Jérusalem à ce moment-là.

Quant à ses disciples, hormis Jean, ils avaient tous fui et abandonné Jésus, on les retrouve enfermés dans une maison le dimanche soir par peur des chefs juifs (Jn 20.19 ).

En l’absence des proches de Jésus, c’est Joseph d’Arimathée qui eut le courage de demander le corps de Jésus à Pilate. Dans Jean, il est mentionné que Nicodème aussi l’accompagnait.

Dans l’Evangile de Jean, la crainte des chefs juifs était un élément qui ne faisaient que grandir durant le ministère de Jésus :

Jean 7.13 : Personne, toutefois, ne parlait ouvertement de lui, par crainte des chefs juifs.

Jean 9.22 (après la guérison de l’aveugle-né) : Ses parents dirent cela (d’interroger eux-mêmes leur fils) parce qu’ils avaient peur des chefs juifs. En effet, ceux-ci avaient déjà décidé d’exclure de la synagogue celui qui reconnaîtrait Jésus comme le Messie.

Jean 12.42-43 : Cependant, même parmi les chefs, beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils ne le déclaraient pas, de crainte d’être exclus de la synagogue. En effet, ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

Dans notre récit de Joseph, nous voyons aussi que les deux hommes viennent demander en secret le corps à Pilate par crainte des juifs. Toutefois, c’est au moment où le danger est le plus grand et lorsque la cause de Jésus paraît avoir péri, qu’ils trouvent le courage de demander son corps pour lui préparer des funérailles décentes. Ils veulent honorer Jésus par-dessus tout !

APP : Je m’arrête un instant sur ce que nous venons de lire ? Je relis : Jn 12.42-43 ils ne le déclaraient pas, de crainte d’être exclus de la synagogue. En effet, ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

Ce verset m’a interpellé et me repose cette question : dans nos vies, quel regard a le plus d’importance pour nous ? Ce que les autres vont penser de moi, ou bien mon désir d’honorer Christ avant tout.

Il est très facile de vouloir plaire aux hommes, de vouloir s’intégrer à un groupe ou bien de s’y conformer. On aime être accepté, intégré et ne pas vouloir être mis de côté. Mais nous pouvons également, par nos actions ou nos paroles nous distinguer des personnes par notre désir de rechercher la gloire de Dieu.

Par exemple dans mon travail ou à l’école, si mes collègues parlent de sujets qui n’honorent pas Dieu ou bien s’ils se moquent de personnes : est-ce que je vais rire à ce qu’ils disent, est-ce que je vais même accentuer quitte à médire sur d’autres pour être bien vu auprès des hommes ?

Est-ce que je suis prêt à rechercher la gloire de Dieu plus que les hommes, quitte à être exclu non pas de synagogue mais de cercle d’amis par mon désir d’honorer Dieu ?

Même dans l’église, on peut vouloir chercher plus l’approbation des autres que vouloir honorer Dieu. Par exemple dans nos motivations dans ce qu’on fait et pourquoi on le fait ?

On peut même être amené à cacher ce qui se passe dans nos vies, pour que les autres n’aient pas un autre regard sur nous. On peut être amené à prier toujours pour les autres (ce qui est super) mais on n’oublie de prier pour son propre cœur, on oublie de s’examiner, et on est peut-être trompé par notre péché, on oublie la repentance dans notre marche avec le Seigneur et le désir de progresser dans la sainteté pour lui.  

Il est bon de se rappeler que nous avons de la valeur aux yeux de Dieu, son peuple est la prunelle de ses yeux ! Il est libérateur de se rappeler qu’il n’est pas nécessaire de vouloir prouver quoi ce soit vis-à-vis de nous-même aux autres. Si nous appartenons à Christ, nous pouvons être fier de cela.

Pilate remit le corps de Jésus après avoir fait certifier par un officier romain que Jésus était vraiment mort. Une fois renseigné il lui permit de le prendre. En donnant le corps de Jésus, les Romains déclaraient officiellement le décès de Jésus.

Nicodème et Joseph prirent le corps et le mirent au tombeau.

3. Jésus mis au tombeau

Mt 27.59-60 : Joseph prit le corps, l’enveloppa dans un drap de lin pur et le déposa dans un tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla.

Mc 15.46 : Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l’entrée du tombeau.

Lc 23.53-54 : Il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer.

Jn 19.40-42 : Il apportait un mélange d’environ 30 kilos de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus et l’enveloppèrent de bandelettes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs. Or, il y avait un jardin à l’endroit où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un tombeau neuf où personne encore n’avait été mis. Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus parce que c’était la préparation de la Pâque des Juifs et que le tombeau était proche.

Ils enveloppèrent le corps de Jésus dans un drap de lin pur (un linceul blanc). Les différents aromates amenés était une démonstration d’amour et visait à combattre la puanteur de la chair en décomposition.

Ils déposèrent ensuite Jésus dans un tombeau (un sépulcre) neuf taillé dans la roche, où personne n’avait jamais été mis. C’est un enterrement digne d’un roi, Jésus n’est pas enseveli dans une fosse commune comme les autres crucifiés. Joseph d’Arimathée avait certainement préparé ce tombeau pour lui-même après sa mort.

Mais en faisant cela, en remettant Jésus dans son tombeau, il accomplit une prophétie d’Esaïe, prophétie qui décrit les événements de la croix à des siècles d’intervalle avec une précision incroyable :

Es 53.6-9 : Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l’Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous. Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau qu’on mène à l’abattoir, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas ouvert la bouche. Il a été enlevé sous la contrainte et sous le jugement, et dans sa génération qui s’est inquiété de son sort ? Qui s’est soucié de ce qu’il était exclu de la terre des vivants, frappé à cause de la révolte de mon peuple ? On a mis son tombeau parmi les méchants, sa tombe avec le riche, alors qu’il *n’avait pas commis de violence et qu’il n’y avait pas eu de tromperie dans sa bouche.

Voilà un des aspects qui montre l’importance de la présence de Joseph d’Arimathée dans la Bible. Il avait été choisi par Dieu, pour que le tombeau qu’il s’était préparé pour lui-même revienne à son Sauveur, accomplissant ainsi la prophétie d’Esaïe. Il a été fidèle à Dieu et voulait honorer Jésus, et on parle encore de lui aujourd’hui.

Puis Joseph roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. Nous n’aurons plus de mention de Joseph d’Arimathée dans les Ecritures à la suite de cela.

En plus des Romains qui certifient l’authenticité de la mort de Jésus. Les évangiles mentionnent également d’autres témoins de Jésus, lors de sa mort, lors de son ensevelissement et à sa résurrection.

4. Les témoins

Mt 27.61 : Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.

Mc 15.47 : Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.

Lc 23.55-56 : Des femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph. Elles virent le tombeau et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé. Puis elles repartirent et préparèrent des aromates et des parfums. Le jour du sabbat elles se reposèrent, comme le prescrit la loi.

Pour Jean, c’est seulement le lendemain du sabbat, le dimanche que Marie est mentionnée.

Jn 20.1 : Le dimanche, Marie de Magdala se rendit au tombeau de bon matin.

Les évangélistes mentionnent les noms de Marie de Magdala et Marie la mère de Joses (Jacques Fils d’Alphée appelé aussi Jacques le Mineur, un des douze disciples/apôtre de Jésus) comme témoins oculaires de l’ensevelissement que viennent d’opérer Joseph et Nicodème. Elles seront par la suite les premiers témoins du tombeau vide.

Voici en quelques mots, les textes qui mentionnent Joseph d’Arimathée dans les quatre évangiles de la Bible.

Une des questions qu’on peut se poser maintenant, c’est vers quoi oriente, pointe la série d’événements que nous venons de voir sur Joseph d’Arimathée ? On arrive aux implications pour nous.

II. Implications pour nous

Je pense que Joseph d’Arimathée est mentionné dans les quatre évangiles, pour accomplir d’une part Esaïe 53.9 comme nous venons de le voir, pour mettre en avant le courage et la fidélité de cet homme qui ose se distinguer de ses compairs du sanhédrin pour honorer Dieu.  

Je pense qu’également, ces textes sont également mentionnés pour nous souligner, nous attesteret certifier que Jésus est véritablement mort sur la croix, qu’il a ensuite été mis au tombeau comme nous venons de le voir.

La question qu’on doit se poser alors, c’est pourquoi Jésus est-il mort ?

Il y a quelques jours, le plombier est venu chez nous pour effectuer un diagnostic. On lui a évoqué le fait qu’on était chrétien et qu’on croyait en Jésus comme Dieu fait homme venu pour nous sauver. Il nous a répondu qu’il avait du respect pour Jésus, qu’il aimait ses enseignements et qu’il fallait essayer de suivre ce qu’il disait pour vivre mieux sa vie sur cette terre.

Mais alors en tant que chrétien, pourquoi ne devrions-nous pas nous concentrer sur la vie et les enseignements de Jésus plutôt que sur sa mort ? Dieu ne pouvait-il pas nous pardonner, tout simplement ? Pourquoi Jésus devait-il mourir ?

Dire que Jésus est venu pour mourir est une chose ; en comprendre la raison, c’est l’essence même de l’Evangile.

Je ne mentionnerai que quelques raisons est l’une d’entre elle est mentionnée par Caïphe, le grand-prêtre au moment du ministère de Jésus, il énonce des paroles dont il ne peut imaginer la portée :

Jn 11.47-52 : Alors les chefs des prêtres et les pharisiens rassemblèrent le sanhédrin et dirent : « Qu’allons-nous faire ? En effet, cet homme fait beaucoup de signes miraculeux. Si nous le laissons faire, tous croiront en lui et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.» L’un d’eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, leur dit : «Vous n’y comprenez rien; vous ne réfléchissez pas qu’il est dans notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation tout entière ne disparaisse pas.»

Caïphe énonce cela par opportunisme politique, comme pour dire : « il vaut mieux que Jésus meurt même sans motif pour préserver notre statut et l’unité de la nation ».

La mort de Jésus est décrite de manière substitutive (comme pour mentionner un sacrifice).

V52 : Or il ne dit pas cela de lui-même, mais comme il était grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.

Pour Caïphe, comme pour Jean, la mort de Jésus sera substitutive ; soit Jésus meurt, soit la nation meurt. « S’il meurt, la nation vit. C’est sa vie en échange de la leur ».

Jésus meurt pour la nation juive, mais pas seulement pour elle, Jean continue à Et ce n’était pas pour la nation seulement, c’était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés.

Par sa mort, Jésus va réunir en un seul corps, un seul peuple, son Eglise : tous ceux qui croient en lui. Comme nous l’avons lu tout à leur en Es 53.6 : « Nous étions tous comme des brebis égarées : chacun suivait sa propre voie, et l’Eternel a fait retomber sur lui nos fautes à tous »

Jésus prend la place du peuple pour subir le châtiment que celui-ci mérite pour ses péchés. C’est ce qu’on appelle en théologie « la substitution pénale », un auteur (Michael Barrett) le définit ainsi : « Se substituer à quelqu’un signifie accomplir le devoir de ce dernier à sa place. En mourant à ma place, Christ a accompli mon obligation qui consistait à mourir pour payer le salaire de mon péché. C’est ici le cœur de l’Evangile ».

La croix n’est pas seulement un bel exemple d’amour sacrificiel. La mort de Jésus était absolument nécessaire pour nous sauver.

Tous les hommes ont péché, c’est-à-dire ont échoué à vivre en conformité avec les critères de la sainte loi de Dieu.

John Stott disait : « Dans son essence, le péché caractérise l’homme qui se substitue à Dieu, tandis que le salut s’opère quand Dieu se substitue à l’homme. L’homme se met à la place qui revient à Dieu seul ; Dieu prend la place qui revient à l’homme seul ».

Christ doit venir afin d’affranchir son peuple de l’esclavage du péché et de son incapacité à accomplir la loi. Il est venu pour accomplir la loi (// Mt 5.17 ).

« Et il ne le libère pas en changeant les règles, mais en leur obéissant à notre place et en subissant les conséquences de notre désobéissance » (Timothy Keller – la raison est pour Dieu).

Christ a accompli la loi au profit de ceux qui place leur foi en lui. Ceux qui ne le font pas continuent à vivre pour eux-mêmes et demeurent donc sous la condamnation du péché. Le seul espoir pour un homme est d’être uni à Christ, couvert par son sang.  

Dieu, dans sa grâce, applique l’obéissance parfaite de Christ à tous ceux qui placent leur confiance en lui, les libérant ainsi de la mort.

Jésus devait mourir pour rendre impuissant la mort et son prince àHé 2.14-15 : Puisque ces enfants ont en commun la condition humaine, lui-même l’a aussi partagée, de façon similaire. Ainsi, par sa mort, il a pu rendre impuissant celui qui exerçait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et libérer tous ceux que la peur de la mort retenait leur vie durant dans l’esclavage.

Jésus n’est pas resté au tombeau, il est ressuscité, il a vaincu la mort ! Il a accepté de donner sa vie pour renverser la malédiction du péché, et pour réduire à l’impuissance le diable.

Jésus-Christ devait aussi mourir afin qu’on puisse être pardonné et être déclaré juste devant Dieu, nous réconciliant avec le Père.

// 2 Co 5.19-21 : En effet, Dieu était en Christ : il réconciliait le monde avec lui-même en ne chargeant pas les hommes de leurs fautes, et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous sommes donc des ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu adressait par nous son appel. Nous supplions au nom de Christ : « Soyez réconciliés avec Dieu ! En effet, celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu.»

Dieu nous a pardonné en Christ, il assumé lui-même le coût de nos fautes et a payé à notre place afin que la justice de Christ nous soit appliquée devant Dieu et ainsi être réconcilié avec le Père.

Voici quelques éléments mentionnés pour comprendre la raison et la nécessité de la mort de Jésus pour nous.

Tous les bénéfices liés au salut découlent de la mort de Christ et de notre union avec lui dans sa mort et sa résurrection. Voilà pourquoi l’Evangile change tout ! A noter que cette liste est bien plus grande encore…

Jésus devait mourir pour nous sauver, mais il n’était pas obligé de le faire, étant juste et sans défaut devant Dieu. Il a fait tout ceci par pur grâce !

Face à la dureté de la vie, aux épreuves, à la mort, aux injustices, aux incertitudes, à l’écologie, à la maladie, à la vieillesse, au but de ma vie sur terre à nous avons une espérance glorieuse dans le présent d’un Père qui est avec nous au quotidien par son Esprit, d’un médiateur parfait dans la personne de Jésus qui prie pour nous, et une espérance éternelle avec lui pour l’éternité, sans plus aucune larmes et injustice, mais dans un repos et une joie complète avec lui.

Qu’est-ce que je fais de cette invitation qu’il m’offre par grâce de faire partie de sa famille ? Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à réfléchir à ce que Jésus a fait à la croix, à vous repentir de cette rébellion contre lui, à vouloir être son propre Dieu. Il nous invite à nous en détourner pour accepter son pardon en Jésus-Christ.

Peut-être vous êtes déjà chrétien, mais vous êtes blasé, découragé, lassé d’entendre chaque dimanche que Christ est mort pour mon péché. On peut si facilement rendre insensible nos cœurs et oublier toute la portée et la profondeur de la mort de Jésus pour nous et ses implications pour nos vies.

Au fil du temps si on ne médite pas sa Parole, on risque de s’endurcir et vivre non pour honorer Dieu, mais pour ses intérêts, son confort ou pour comme on l’a vu au début, à chercher plus la gloire des Hommes que celles de Dieu.

Je prie que ces textes qu’on a lus ce matin, puissent nous remplir de joie et d’adoration et puissent nous encourager à vivre à sa ressemblance jusqu’à son retour.

Versets clefs

Évangile de Matthieu 27 / NEG1979



1. Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir.
2. Après l’avoir lié, ils l’emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
3. Alors Judas, qui l’avait livré, voyant qu’il était condamné, fut pris de remords, et rapporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
4. en disant: J’ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent: Que nous importe? Cela te regarde.
5. Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.
6. Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent: Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c’est le prix du sang.
7. Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers.
8. C’est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu’à ce jour.
9. Alors s’accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: Ils ont pris les trente pièces d’argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu’on a estimé de la part des enfants d’Israël;
10. et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné.
11. Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l’interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis.
12. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
13. Alors Pilate lui dit: N’entends-tu pas de combien de choses ils t’accusent?
14. Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
15. A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
16. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
17. Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu’on appelle Christ?
18. Car il savait que c’était par envie qu’ils avaient livré Jésus.
19. – Pendant qu’il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire: Qu’il n’y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. –
20. Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
21. Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche? Ils répondirent: Barabbas.
22. Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu’on appelle Christ? Tous répondirent: Qu’il soit crucifié!
23. Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Qu’il soit crucifié!
24. Pilate, voyant qu’il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l’eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit: Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
25. Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!
26. Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
27. Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
28. Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d’un manteau écarlate.
29. Ils tressèrent une couronne d’épines, qu’ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s’agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs!
30. Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
31. Après s’être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l’emmenèrent pour le crucifier.
32. Lorsqu’ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
33. Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
34. ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel; mais, quand il l’eut goûté, il ne voulut pas boire.
35. Après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, [afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète:Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.]
36. Puis ils s’assirent, et le gardèrent.
37. Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête: Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
38. Avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche.
39. Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête,
40. en disant: Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix!
41. Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient:
42. Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! S’il est roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croirons en lui.
43. Il s’est confié en Dieu; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit: Je suis Fils de Dieu.
44. Les brigands, crucifiés avec lui, l’insultaient de la même manière.
45. Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
46. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?
47. Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent: Il appelle Elie.
48. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
49. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Elie viendra le sauver.
50. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit.
51. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
52. les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
53. Etant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
54. Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent: Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
55. Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
56. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
57. Le soir étant venu, arriva un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui était aussi disciple de Jésus.
58. Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le lui remettre.
59. Joseph prit le corps, l’enveloppa d’un linceul blanc,
60. et le déposa dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du sépulcre, et il s’en alla.
61. Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
62. Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate,
63. et dirent: Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore: Après trois jours je ressusciterai.
64. Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu’au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple: Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
65. Pilate leur dit: Vous avez une garde; allez, gardez-le comme vous l’entendez.
66. Ils s’en allèrent, et s’assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.

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