Fil Rouge de la Bible 4: Un nouveau départ (Genèse 6-9)
Un espoir renouvelé Une fois introduit dans l’humanité, le mal va se répandre comme une traînée de poudre. Depuis le coeur d’Adam et Eve, le péché va corrompre successivement les relations de couple (Genèse 3), puis celles de la famille (Genèse 4) pour enfin dégrader les relations de la société entière (Genèse 6 à 11), sans oublier la nature qui devient hostile. Dans le sombre chapitre 5 de la Genèse, où la mort, conséquence de cette indépendance, est présente à chaque ligne, un homme ose appeler son fils Noé c’est-à-dire « consolation », comme clin d’oeil à la promesse de Dieu de briser cette impasse qu’est la mort.
Une division tragique Le projet initial du peuple de Dieu, sur le territoire de Dieu, sous l’autorité de Dieu, est ravagé. De la seule famille originelle surgissent progressivement à la surface de la terre deux peuples, avec deux modes de vie opposés. D’un côté, un peuple majoritaire qui non seulement commet de plus en plus de mauvaises actions, mais de plus utilise ses capacités pour développer son pouvoir de nuisance. Par son attitude, cette partie de l’humanité confirme son rejet de Dieu et sa volonté de servir la cause de l’ennemi de Dieu : le serpent. D’un autre côté, un homme et sa famille, derniers humains à placer leur confiance dans le Créateur, deviennent l’unique interlocuteur de Dieu et reçoivent une confidence de sa part : un jugement est en préparation mais un plan de sauvetage est en marche.
Un plan nécessaire et suffisant L’histoire du déluge prouve que la promesse d’un jugement comme punition du choix d’indépendance est réel, mais cette même histoire confirme qu’une solution innovante et inattendue à la relation brisée est à l’oeuvre. Ce projet est transmis au seul peuple de Dieu qui doit le vivre et l’annoncer au reste de la création. Ce plan sera nécessaire et suffisant, suscité directement par Dieu, et conformément au nouveau contrat passé entre Dieu et l’humanité en Genèse 9, le prix d’une vie sera désormais une autre vie.
RÉFLEXION C’est débile, cette histoire d’arche pour être sauvé d’un jugement improbable ? C’est ce qu’ont pensé l’immense majorité des personnes qui ont péri dans le déluge. Aurais-tu fait partie des huit personnes qui ont eu confiance dans le plan de sauvetage de Dieu ?
Posté par l’église évangélique Action Biblique Renens-Lausanne