Matthieu #34 : Le pardon Aucune excuse pour ne pas pardonner
prédication Évangile selon Matthieu 18 : Patrice Berger, 2025_10_19, église AB Lausanne : infos/plan du culte
Matthieu #34 : Le pardon Aucune excuse pour ne pas pardonner
Résumé : Matthieu #34 : Le pardon Aucune excuse pour ne pas pardonner L’humilitéUn des traits caractéristiques du Royaume des Cieux, c’est l’humilité. L’humilité dont il est question n’est pas un sketch face à ceux qui nous entourent, mais reconnaître sa dépendance vis-à-vis de Dieu. Ce qui se traduit par un changement de vie indispensable, qui fait […]
L’humilité
Un des traits caractéristiques du Royaume des Cieux, c’est l’humilité. L’humilité dont il est question n’est pas un sketch face à ceux qui nous entourent, mais reconnaître sa dépendance vis-à-vis de Dieu. Ce qui se traduit par un changement de vie indispensable, qui fait naître la volonté réelle de faire connaître Dieu et de vivre les choses qu’Il aime.
Tout comme un enfant est dans la dépendance des adultes pour pouvoir vivre, de même ceux du Royaume des Cieux sont conscients de leur totale dépendance vis-à-vis de Dieu. Les anges et Dieu aiment
particulièrement cette attitude et veillent sur ceux qui l’adoptent.
Attention à ceux qui les troublent
Dieu n’aimerait pas qu’ils se perdent. Le feu nucléaire de l’enfer est réservé à ceux qui pourraient les faire chuter. Intéressant : « faire chuter » pourrait aussi être traduit par « blesser la conscience ».
Qu’est-ce qui les blesse ?
Et comment peuvent-ils être blessés dans leurs consciences ? Par exemple, lorsqu’ils sont confrontés à des frères et sœurs qui ne se pardonnent pas ? Au défaut de pardon fraternel.
Et Jésus va pointer sur un autre aspect fondamental du Royaume des Cieux : le pardon.
Le pardon, c’est simple :
Matthieu 18. 15-20
15 Si ton frère a péché [contre toi], va et reprends-le seul à seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
16 Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise; et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, Eglise Renens: Eglise Action Biblique Lausanne Renens Prilly qu’il soit à tes yeux comme le membre d’un autre peuple et le collecteur d’impôts.
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel.
19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste.
20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.»
Pratiquement
Ce texte nous aide énormément quand nous sommes face à une situation qui demande pardon.
Général ou fraternel
Il y a une petite ambiguïté : s’agit-il d’un péché en général ou d’un croyant qui a péché contre un autre croyant ?
Fraternel
Il semble que ce soit la deuxième idée qui soit au cœur du sujet. Blesser la conscience d’un petit du Royaume : Pierre demande combien de fois pardonner à son frère (« Seigneur, combien de fois pardonnerai- je à mon frère ? », verset 21, Matthieu 18 ). La parabole est fraternelle (elle se termine par : « si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. », verset 35, Matthieu 18 ).
Vraiment un péché
Il s’agit de pécher, pas des traditions religieuses, pas de particularismes identitaires, d’éducation, des choses qui agacent mais qui ne sont pas un péché.
Colossiens 3.13
« Supportez-vous les uns les autres et, si l’un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement. » Comment faire ?
Jésus nous le montre avec bon sens et bienveillance.
Le lésé prend l’initiative
J’ai subi un tort, je n’attends pas que celui qui m’a blessé vienne abjurer en rampant par terre ! Je prends l’initiative de la démarche du pardon, de la restauration, du relèvement. Dieu a été floué par l’autonomie prise par l’humanité. C’est Lui qui a été à l’initiative du pardon conclu par Christ.
Le bon moment
Donc, va le voir utilement, pas juste parce qu’il faut le faire, mais au bon moment. Peut-être pas quand les braises de la difficulté sont encore incandescentes. Parfois, cela prend un peu de temps, pas pour l’oubli, mais pour un réel pardon.
Matthieu 18. 15
15 Si ton frère a péché [contre toi], va et reprends-le seul à seul.
S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
Si ça ne marche pas
Il se pourrait que les tensions perdurent et qu’il n’y ait pas d’écoute et que finalement le pardon ne soit pas trouvé. Peut-être qu’un frère ou deux pourraient être précieux pour qu’ensemble l’objectif du pardon
puisse être atteint.
Le profil de ces frères ou sœurs n’est pas celui de partisans de ta cause mais des personnes concernées qui ambitionnent l’objectif du pardon.
Matthieu 18. 16
16 Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, C’était comme cela que ça se faisait dans l’Ancien Testament quand les situations étaient bloquées… afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins.
Un secret
Ces situations sont compliquées. Si nous sommes dans le rôle d’accompagnants, la première chose utile à faire n’est pas d’entendre les deux parties, mais d’entendre Jésus. En lisant tous ensemble tout le chapitre de Matthieu 18 et en découvrant ensemble ce qu’il y a de plus important. Une fois que l’objectif est le même pour tous, on peut regarder comment l’atteindre. Mais il se peut que ça n’aboutisse pas, qu’il n’y ait pas d’écoute, que chacun déblatère de manière étanche sa vision.
Troisième échelon
Matthieu 18. 17
17 S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Eglise
(ça ne veut surtout pas dire : « dis-le au culte »).
Le but, c’est le relèvement, pas de se défausser du problème en le jetant dans la sphère publique. Toutes les démarches précédentes étaient dans une sphère privée où la discrétion était de mise pour viser
le pardon, le relèvement. Alors que l’exposition à la sphère publique empêche souvent tout retour, tout chemin du pardon. « Le dire à l’Église » ne veut pas dire tout déballer à l’Église, mais
simplement faire part de la difficulté pour que le pardon puisse être vécu. Mais il se peut que ça n’aboutisse pas.
Quatrième échelon
Matthieu 18
et s’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, qu’il soit à tes yeux comme le membre d’un autre peuple et le collecteur d’impôts
Quelqu’un qui n’a pas compris le Royaume des Cieux et qui doit le comprendre et l’accepter.
Écouter
Le mot le plus répété est « écouter ». On passe du tête-à-tête à l’aide de deux ou trois témoins, à l’Église, et finalement au constat que la personne n’a pas compris le Royaume des Cieux quand il y a refus
d’écoute.
Dialogue de sourds
L’écoute, ce n’est pas entendre. Ça, c’est le domaine de l’audioprothésiste. Pour autant, s’il n’y a pas l’écoute d’un des deux, ça devient un dialogue de sourds.
Le domaine de l’écoute.
L’écoute transporte mes sentiments, mes réflexions dans la situation de l’autre. Je vis sa situation…
À l’exemple de Jésus
Dans la parabole que nous lirons tout à l’heure, à la fin du chapitre, il est question de cette attitude d’écoute de la situation du prochain, du frère, de la sœur. Il est dit du Roi qu’Il fut : « Rempli de compassion », alors que c’est contre Lui que la personne a péché.
« Rempli de compassion » (« splanchnizeschai », entrailles de miséricorde, quand ça prend aux tripes). C’est l’attitude qui caractérisait Jésus dans Ses rencontres.
Pour nous, c’est de se dire : « Purée, mince, qu’est-ce que je lui ai fait ?
Qu’est-ce qu’il vit ? ».
Le temps d’écoute peut durer
C’est hyper important, parce que ça veut dire que tant qu’il y a écoute, le processus de pardon, de réconciliation est en route. Et cela peut durer un certain temps.
Le pardon ne rentre pas dans un tableur
Vous voyez ce que je veux dire. Ce n’est pas : j’ai eu un entretien en tête-à-tête et, s’il n’a pas pardonné, alors je trouve tout de suite deux ou trois témoins. Si au rendez-vous suivant il n’a pas compris, on passe
tout de suite à le dire à l’Église.
La démarche de pardon, de réconciliation, n’est pas un tableur Excel où je coche les cases de la procédure de Matthieu 18 , ce qui voudrait dire que j’ai mal saisi l’esprit de ce texte. L’idée, c’est que le pardon soit
vécu. Parce que cette situation ne reflète pas le Royaume des Cieux.
Parce que ce n’est pas possible, car c’est mon frère, ma sœur. Donc, ça peut prendre du temps. Tant qu’il y a écoute réelle, on est dans la bonne dynamique.
Ça se vit entre frère et sœur
Ça se vit entre frère et sœur. Un indice : il est question de « l’Église » (verset 17), alors qu’habituellement Jésus n’en parle qu’hyper rarement. Pourquoi ? Parce que les frères et sœurs font partie du Royaume des
Cieux, ils s’appuient sur l’exemple de leur Sauveur Jésus.
Un indicateur ?
Un défaut de pardon, de réconciliation, démasquerait quelqu’un qui n’a pas compris ce qu’est le Royaume des Cieux. Il y a peut-être adhéréintellectuellement, théologiquement, mais en fait-il vraiment partie ?
Impact céleste
L’objectif, c’est que ça aboutisse. Ça en vaut la peine, parce que ce qui se passe dans ce domaine de notre vivant a un impact céleste.
Matthieu 18. 18
18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel.
Cette réconciliation a un écho céleste, tout comme les anges et Dieu ont une attention sur les petits. Ce qui se passe dans ce qui se dénoue ici-bas au niveau du pardon est bien pris en compte au Ciel.
Réponse aux prières garanties
C’est tellement important que la réponse à la prière dans ce domaine est spécialement garantie.
Matthieu 18. 19-20
19 Je vous dis encore que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste.
20 En effet, là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux.
Le sujet ici n’est pas d’avoir trouvé un verset d’introduction pour un moment de prière ou une réunion de prière. De grâce ! Le sujet de tout ce texte, c’est la réconciliation, le pardon. Il aurait été étrange que,
tombant de nulle part, nous ayons une indication pour les temps de prière.
« S’accorder »
Le verset 19 nous donne encore un indice de ce qui est en jeu. Il est question de « s’accorder ». Il y a la garantie de l’exaucement de Dieu dans les prières qui ont pour but la réconciliation, quand les deux
personnes (et/ou avec les témoins) sont dans cette démarche de pardon.
Ne pas se lasser de pardonner
Retour à la case « Départ ».
Voilà, le pardon est vécu (pas donné !), la réconciliation est une réalité.
Et voilà qu’il recommence.
Matthieu 18.21-35
21 Alors Pierre s’approcha de Jésus et lui dit: «Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi?
Est-ce que ce sera jusqu’à 7 fois?»
(Ce qui était hyper généreux de la part de Pierre, un rabbin de l’époque n’évoquait que 3 fois…)
22 Jésus lui dit:
«Je ne te dis pas jusqu’à 7 fois, mais jusqu’à 70 fois 7 fois.
En somme, ne te lasse jamais de pardonner. Pourquoi ? Parce que Jésus, ton Sauveur, t’a pardonné immensément, alors toi aussi, pardonne vraiment et sans relâche ton frère ou ta sœur en Christ.
Matthieu 18. 23-35
23 C’est pourquoi, le royaume des cieux ressemble (Vous voyez l’idée de comparaison, l’idée spirituelle juste avant est comparée à l’histoire qui suit.) à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
24 Quand il se mit à l’œuvre, on lui en amena un qui devait 10’000 sacs d’argent.
(Pour maintenant, ça représenterait des milliards, le budget d’un État.)
25 Comme il n’avait pas de quoi payer, son maître ordonna de le vendre, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait, afin d’être remboursé de cette dette.
(C’est ironique. Ce n’était qu’une peine judiciaire, parce que la vente ne couvrirait jamais la somme due.)
26 Le serviteur se jeta par terre et se prosterna devant lui en disant: ‘[Seigneur,] prends patience envers moi et je te paierai tout.’
27 Rempli de compassion, (« splanchnizeschai », entrailles de miséricorde, quand ça prend aux
tripes.) le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit la dette.
28 Une fois sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait 100 pièces d’argent
(3 mois de salaire.) Il l’attrapa à la gorge et se mit à l’étrangler en disant: ‘Paie ce que tu me dois.’
29 Son compagnon tomba [à ses pieds] en le suppliant: ‘Prends patience envers moi et je te paierai.’
30 Mais l’autre ne voulut pas et alla le faire jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait payé ce qu’il devait.
31 A la vue de ce qui était arrivé, ses compagnons furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
32 Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit: ‘Méchant serviteur, je t’avais remis en entier ta dette parce que tu m’en avais supplié.
33 Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton compagnon comme j’ai eu pitié de toi?’
34 Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait.
35 C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur.»
Comparaison
À l’image de Dieu qui te pardonne éternellement, pardonne aussi sans relâche et de tout cœur ton frère dans la foi
- est comparé à une attitude inverse -en effet, un Roi efface une dette de plusieurs milliards à son serviteur, qui ne fait pas de même pour quelques milliers de francs, alors qu’il
aurait dû imiter l’attitude du Roi. C’est choquant, et le Roi sanctionne pour toujours ce serviteur.
Vérité
Fais comme ton Sauveur : pardonne vraiment et sans relâche ton frère ou ta sœur en Christ.
Aucune justification possible au défaut de pardon fraternel. Aucune
LA BASE AVEC LE TEXTE BIBLIQUE
1) Qu’est-ce que j’apprends de Jésus ?
Le Fils de Dieu ne revendique pas Son statut pour offrir le pardon
Jésus est l’exemple même de l’humilité et du pardon. Le Fils de Dieu avait tous les arguments, à vue humaine, pour demeurer dans la plénitude de la divinité. Il aurait pu dire :
« C’est quand même les humains qui ont fait n’importe quoi ! »
Il aurait pu attendre le pardon des hommes, qu’ils expient et qu’ils viennent se confondre et faire réparation. Mais ça aurait été impossible aux hommes, irrecevable.
Mais le Fils a toutes les dispositions divines pour s’humilier, pour se rendre accessible à l’homme déchu, pour offrir le pardon, Lui, l’offensé, et ne pas se lasser de pardonner.
Pédagogie par l’exemple
Jésus nous montre toujours le meilleur chemin. Sa meilleure pédagogie, c’est celle de l’exemple. Nous l’avons vu la dernière fois pour l’humilité.
Il en est de même pour le pardon. Il m’invite à m’inspirer du pardon que je n’aurais jamais pu vivre et que Jésus a rendu possible.
2) Qu’est-ce que j’apprends de nous, les hommes ?
Matthieu 18.35
vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur.»
Astuce : Jésus donne souvent, à la fin de Ses paraboles, un élément supplémentaire important.
Du fond du cœur
Ne pardonnons pas comme des religieux évangéliques qui le font parce que la Bible le dit, mais parce qu’ils ont les « splanchnizeschai », les entrailles sans dessus dessous parce qu’il y a une ombre avec mon
frère ou ma sœur en Christ.
Blessures profondes
Dans la vie de croyant, parmi les plus grandes blessures, ce sont celles venant des autres croyants.
Jésus en a été victime
Jésus en sait quelque chose : Il a été vendu par l’un de Ses plus proches disciples, et tous les autres L’ont quitté, voire renié. D’ailleurs, le disciple qui généreusement était prêt à pardonner 7 fois a renié 3 fois
son Maître Jésus.
Réponse
Et Jésus a répondu par le pardon, la réhabilitation et le relèvement, par 3 fois (Jean, chapitre 21).
Pas de dérogation
La parabole d’aujourd’hui nous montre aussi qu’il n’y a aucune justification possible pour esquiver le pardon, quel que soit le préjudice, quelle que soit la blessure.
Détail intéressant
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans la parabole, le préjudice entre le serviteur et son compagnon n’était pas juste quelques sous, mais 3 mois de salaire.
Jésus a conscience de nos difficultés
En glissant ce détail dans la parabole, Jésus ne minimise pas les difficultés entre les personnes. Nos blessures relationnelles peuvent être importantes. Mais, aussi grandes soient-elles, aussi fort soit le ressenti, elles ne sont jamais une excuse pour se défausser et laisser la rancune nous ronger.
Nous avons tendance à nous défausser bibliquement
Et nous sommes très forts pour nous esquiver. Une des stratégies d’évitement évangéliques de prédilection est de prétexter un problème de désaccord théologique, de position. De toutes façons, s’il y a un problème avec un frère ou une sœur, c’est toujours un problème théologique.
Le problème théologique n°1
C’est le défaut de pardon. Mais ce que nous dit le texte d’aujourd’hui, c’est que le problème théologique n°1, c’est le défaut de pardon à un frère ou une sœur, au regard de l’immense pardon que le Seigneur nous a fait et continue de faire. Parce que le cœur de la théologie de Jésus, le cœur de Son ministère ici-bas, c’est le pardon avec Dieu qu’Il nous offre au prix de Sa vie, que nous ne pourrons jamais payer, mais que Jésus a payé à notre place. Il n’y a aucune excuse, aucune dérogation pour ne pas se pardonner
entre frères et sœurs. Alors, pardonnons…
3) Qu’est-ce que ça implique que je vais faire cette semaine ?
C’est simple, non ? S’il y a une démarche de pardon à faire, il faut la faire. Prier pour qu’il y ait de l’écoute, y aller avec cœur et pas à contrecœur.
4) Qu’est-ce que je transmets ?
C’est quand la dernière fois que tu as pardonné ?
