La foi se voit (Hébreux 13 )

Cet homme n’est pas chrétien

Un ami missionnaire m’a raconté une histoire qui lui est arrivée, alors qu’il se rendait à un congrès missionnaire.

Des délégués de plusieurs pays se retrouvaient et donc, ont voyagé en avion.

A l’arrivée du vol, évidemment, le comité d’organisation les attendait, lui et des délégués d’autres pays qui arrivaient par d’autres vols ou par le même.

Alors qu’ils les accueillaient, une dame, visiblement une autre déléguée, s’est exclamé en parlant de mon ami missionnaire :

« Cet homme n’est pas chrétien. Je l’ai vu boire du vin dans l’avion ! »

(Effectivement mon ami avait honoré son repas d’un vin qui lui était servi avec…)

#Cet homme n’est pas chrétien.#

####Je l’ai vu boire du vin dans l’avion ».####

Un comportement qui signe sa foi

Ce qui est intéressant,

(outre les habitudes ecclésiales différentes et certainement influencées par l’historique de la prohibition)

c’est que cette dame s’attendait à ce qu’un « chrétien » ait un comportement qui signe sa foi et que cela se voie autour de lui.

Idem, épître aux Hébreux

C’est ce que nous invite à faire le dernier chapitre de l’épître aux Hébreux que nous allons commencer à lire aujourd’hui.

Pour vous qui nous rejoignez, nous lisons l’épître aux Hébreux depuis plusieurs mois

et nous essayons de la comprendre pour voir comment ce que Dieu a voulu nous laisser puisse impacter nos vies.

Précision pour le vin

Mais avant de lire Hébreux chapitre 13,  petite précision : non la Bible ne dit pas qu’il ne faut pas boire de vin…

Jésus Lui-même en a fait de l’excellent vin, à l’occasion du premier miracle qui nous est relaté dans les évangiles. (Jean 2. 1-11 )

Le problème de la dépendance

L’aspect que condamne la Bible par rapport au vin, c’est ses excès :

• l’éthylo-dépendance
  • et la perte de contrôle de soi.

Parce que l’homme n’est plus l’humain qu’il devrait être. Non seulement, il perd sa dignité, mais surtout :

• une autre dépendance prend la place de Dieu
• et sa représentativité de Dieu est discréditée.

Autres domaines évoqués

Mais ce n’est pas cet aspect qui est relevé dans le texte d’Hébreux 13 qui nous est soumis aujourd’hui.

Notre foi en Christ doit se voir dans les domaines

des relations fraternelles,

de l’hospitalité,

des prisonniers,

de la sexualité,

et de l’argent.

Rendre un culte à Dieu

Notre comportement dans ces domaines est un des moyen de rendre un culte à Dieu, à l’Eternel.

Plusieurs fois dans l’épître, l’interrogation de rendre réellement un culte à Dieu était posée :

• Est-ce au travers de la tradition juive ?
  • Est-ce au temple à Jérusalem ?
  • Est-ce par Jésus ?

Évidemment, il n’y a pas photo, Jésus est largement au-dessus de toutes traditions ou de tous lieux.

Mais rendre un culte à Dieu par Jésus,  c’est premièrement le faire au travers de notre manière de vivre au quotidien, c’est ce que nous disent les phrases qui précèdent le texte que nous allons lire.

Hébreux 12

28 C’est pourquoi,

puisque nous recevons un royaume inébranlable, attachons-nous à la grâce qui nous permet de rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec respect et avec piété

Et l’auteur va présenter à la suite, comment rendre un culte. Avec piété au travers des cinq points cités précédemment.

#Comment rendre un culte#

####au travers des relations fraternelles, l’hospitalité, de l’assistance aux prisonniers et aux maltraités, de la sexualité, et de l’argent.####

L’auteur parle aux croyants

Quand on regarde le déroulement de l’épître, on se souvient qu’au chapitre 12, l’auteur a invité solennellement les personnes fréquentant l’église à réellement saisir Christ comme Sauveur et Seigneur. Cet appel s’adressait à ceux qui ne l’auraient pas encore fait.

Et maintenant, il s’adresse aux réels disciples de Christ pour que leur manière de vivre, leur piété reflètent leur appartenance au Royaume de Dieu.

# la base

Peut-être que ces quelques phrases seront des lapalissades, des choses évidentes, je l’espère. Mais qui sait, elles nous secouerons peut-être dans nos idées ou valeurs profondes ? Lisons :

Hébreux 13

1 Persévérez dans l’amour fraternel.

2 N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.

3 Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans leur corps.

4 Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal épargné par la souillure:

ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle et à l’adultère, Dieu les jugera.

5 Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent,

contentez-vous de ce que vous avez. En effet, Dieu lui-même a dit:

Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas.

6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire:

Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme?

Pour les premiers lecteurs

Que pouvaient représenter ces injonctions pour les premiers lecteurs de l’épître ?

Persévérer dans l’amour fraternel

Hébreux 13

1 Persévérez dans l’amour fraternel.

La communauté qui reçoit cette épître est en pleine ébullition, questionnement, débats par rapport au questionnement vis à vis du judaïsme. Les échanges ont peut-être laissé des traces relationnelles ? Et cette simple petite phrase appuie sur tous domaines (l’amour fraternel, l’hospitalité, l’assistance aux prisonniers et maltraités).

Pas un feeling

L’amour fraternel, n’est pas une question de feeling.

– « Celui là ça passe bien, donc je cultive la relation ».

– « L’autre je l’esquive chrétiennement ».

Persévérer

Mais il est question de persévérer comme quand on construit une maison, que c’est fatigant et qu’il est impossible de s’arrêter en cours. Que l’on fait un marathon et on ne va pas abandonner au bout de 500 mètres parce qu’on n’a pas eu le feeling.

C’est donc un travail, un objectif, un chantier sur le long terme.

Des frères et soeurs

Parce qu’il n’est pas question de copains, d’amis, de potes mais de frères et soeurs

C’est intéressant, parce que les frères et soeurs dans une famille on ne les choisit pas !

Dans une famille normale, tous ont la même éducation, tous vivent les hauts et les bas de la même famille ; il y a une responsabilité les uns vis à vis des autres.

On n’est pas tefal, (un revêtement qui n’attache jamais).

On ne la joue pas « perso » dans une famille, nous sommes liés.

Tous héritent de ce que laisse la génération précédente.

Qui sait ? C’est peut-être cette haute perception de la relation fraternelle d’être de la même famille qui a fait que dans le livre des Actes, les croyants vendaient leur héritage pour venir au secours de leurs frères et soeurs dans la foi ?

Amour

Il n’est pas dit de persévérer dans « la cohabitation fraternelle » deux heures le dimanche matin, avant et après l’office, mais de persévérer dans l’amour fraternel.

Pour avoir une bonne image mentale de ce qui est dit ici, essayons de nous projeter dans ceux que nous aimons le plus.

Et ce que l’auteur est en train de suggérer,

c’est de le transposer à mon frère ou ma soeur dans la foi. Ces quelques mots

1 Persévérez dans l’amour fraternel.

vont se décliner dans l’injonction suivante.

L’hospitalité

Hébreux 13

2 N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.

Pour le peuple hébreu et ceux qui étaient leurs voisins, l’hospitalité était un des plus hauts devoirs. On offrait les meilleurs produits, voire son nécessaire sans problème. On garantissait soin et protection. On le faisait avec la conscience que ça avait une valeur spirituelle et que Dieu en tenait compte. L’Ancien Testament nous en montre beaucoup d’exemples, comme celui de Lot accueillant des anges (d’où l’allusion).

Baisse d’attention ?

Au moment où cette épître est envoyée, peut-être entourée de pratiques différentes, peut-être qu’il y avait du relâchement, de la lassitude ?

Hospitalité capitale pour certains croyants

Mais aussi rappelons-nous que quand on devenait disciple, il était fréquent qu’on

• soit renié de sa famille,
  • déshérité,
    • éjecté de la maison familiale,
    • de son quartier
    • et qu’on était licencié.

Donc, il y avait forcément des frères et soeurs qui étaient à la rue.

Et il n’y avait pas de service social ou d’accueil temporaire.

Hospitalité longue

L’hospitalité simple et normale, peut-être temporelle, pouvait se transformer en « Persévérez dans l’amour fraternel » quand cela durait…

Les prisonniers

« Persévérez dans l’amour fraternel »

se décline aussi envers les frères et soeurs prisonniers pour leur foi.

« Souvenez-vous des prisonniers comme si vous étiez prisonniers avec eux, et de ceux qui sont maltraités comme si vous étiez dans leur corps. »

Ceux que l’on ne peut pas accueillir chez nous parce qu’ils sont prisonniers, ne les oublions pas.

Prisonniers croyants

Il semble qu’il s’agisse ici des croyants qui sont emprisonnés pour leur foi, comme cela arrivait couramment au début de l’Église. Le contexte nous parle des relations fraternelles. Et un peu plus loin, dans le même chapitre au verset 23, il  est d’ailleurs fait mention de Timothée qui a été relâché.

Soin du prochain

Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas s’occuper des prisonniers non-croyants.

Ce qui n’a rien d’extraordinaire, si on considère son prochain.

S’identifier au croyant emprisonné

L’auteur invite les lecteurs à s’identifier, à se mettre dans leur situation, dans leur peau, de ce qu’ils vivent. Autant faire se peut de s’imaginer dans la même situation de privation de liberté, d’endroit inhospitalier et de souffrance corporelle dûs à l’incarcération ou la torture.

Ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas qu’ils doivent tomber dans l’oubli, bien au contraire, essayons d’être hospitaliers avec eux.

Exemple biblique

Sujet d’actualité à l’époque. À la fin de certaines épîtres, nous voyons l’apôtre Paul ; par exemple, à la fin de la deuxième épître à Timothée, alors qu’il est incarcéré,

remercier et demander de l’assistance précise (2 Timothée 4. 13 ).

Une sexualité comme son créateur l’entend.

L’injonction suivante invite à garder une sexualité comme son créateur l’entend. Peut-être que les pratiques habituelles grecques avaient une mauvaise influence ?

Intéressant, elles étaient identiques à ce que l’on peut connaître dans notre société actuelle…

Hébreux 13

4 Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal épargné par la souillure: ceux qui se livrent à l’immoralité sexuelle et à l’adultère, Dieu les jugera.  

Compréhension

Ce verset est facile à comprendre, même si on n’utilise plus l’expression « lit conjugal » pour parler des relations sexuelles pour des personnes mariées. Nous voyons facilement que ce verset fonctionne en miroir :

le mariage soit honoré et  l’immoralité sexuelle ;

le lit conjugal et l’adultère.

Simplement, par ce verset rappel que les relations sexuelles vues par son créateur, ne s’expriment que dans le cadre d’un couple hétérosexuel marié. Nous le voyons dans les injonctions de l’auteur :

• Toutes autres pratiques sans être mariés et autres qu’hétérosexuelles, c’est de l’immoralité sexuelle (et ce dans toute la Bible). C’est le premier cas de figure évoqué ici.
  • Toutes autres pratiques, en dehors du couple hétérosexuel marié, c’est de l’adultère. Le deuxième cas de figure évoqué ici.

Pour ces deux cas, le Seigneur les jugera.

L’argent

La dernière injonction concerne l’argent. Là, il semble que nous saisissions mieux le contexte.

Souvenons-nous que choisir Christ, c’était synonyme d’être exclu de son tissu social et de son travail. Plus de revenu financier dans l’immédiat !

Pour les personnes en chemin pour Christ

D’où la tentation – pour ceux qui étaient en découverte de Christ – pour garder de la normalité, était de choisir de rester dans le judaïsme pour ne pas être exclus de la société et garder son travail.

Influence sur les disciples

Évidemment, cela pouvait travailler les disciples qui souffraient de difficultés financières. D’où ce rappel que Dieu n’abandonne pas les Siens et même si certains ont des leviers coercitifs dans le domaine financier, l’Eternel est bien au dessus.

Hébreux 13

5 Que votre conduite ne soit pas guidée par l’amour de l’argent,

contentez-vous de ce que vous avez.

En effet, Dieu lui-même a dit:

Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas.

6 C’est donc avec assurance que nous pouvons dire:

Le Seigneur est mon secours, je n’aurai peur de rien. Que peut me faire un homme?

Un peu de recul

Notre foi se voit dans ce que nous faisons,  pratiquement.

Notre foi se voit dans nos décisions,  pratiquement.

Ces décisions découlent de notre foi.

Et nous le faisons par reconnaissance de ce que Christ a fait pour nous. Par identité, nous sommes les enfants du Royaume de Dieu. Par ces décisions et ces actions,  nous apportons un culte à Dieu.

Et pour nous. Décalage

Alors que nous ne sommes pas dans un contexte de culture juive antique et d’influence greco-romaine antique, même si le contexte gréco-romain ambiant ressemble sur certains aspects à ce que nous connaissons dans notre société actuelle.

Comment vivre les principes de ce texte

Quel seraient donc les pistes pratiques pour vivre actuellement les injonctions d’aujourd’hui ?

Persévérance dans l’amour fraternel

Il est facile d’aimer les frères et soeurs en Christ de Wallis-et-Futuna quand on a  aucun contact avec eux.

Mais le sens du texte de ce matin n’est pas de se focaliser sur ceux qui sont aux antipodes, mais de prendre en compte ceux qui sont dans notre environnement.

Par exemple, ceux qui sont dans cette salle, ceux qui nous suivent en retransmission, ceux que nous connaissons et ceux qui nous connaissons relativement bien des autres assemblées qui nous sont proches.

Progresser dans l’amitié fraternelle

Suis-je prêt/e, parce que je considère mon frère et ma soeur en Christ comme un membre de ma famille, à liquider mon héritage pour lui venir en aide (comme au début des Actes) ? Ça nous fait mesurer la marge de progression éventuelle que nous avons à faire. Mais avant, ça nous montre que notre connaissance mutuelle va nécessairement dépasser les simples salutations de politesse que tout un chacun fait.

Dépasser la politesse de tous

Question de réflexion : qu’est-ce qu’il y a de plus dans nos relations qui ferait qu’on voie tout de suite que nous sommes des disciples de Christ ?

Ce petit truc en plus qui montre notre foi…

L’hospitalité

C’est la même idée au niveau de l’hospitalité.

Sait-on qu’on peut venir chez nous à l’improviste et qu’on y sera accueilli et honoré pour une heure ou pour trois mois ?

C’est sûr que l’hospitalité coûte financièrement, en liberté individuelle et qu’elle fait mal à notre égoïsme.

L’ultra-vital est donné

Mais nous avons une belle marge de progression au regard de ce que la veuve de Sarepta a fait. Elle a même donné le dernier pain prévu avant de mourir de faim à son hôte.

1 Rois 17

Critères de base pour le disciple

C’est intéressant, l’hospitalité fait partie des critères minimums pour la désignation des responsables d’une église. Pas que ce soit l’aspect exceptionnel que seuls eux exercent, mais parce que c’était le minimum du croyant. Et que forcément, on doit le retrouver chez le responsable.

Au niveau de l’hospitalité, sommes-nous connus pour ce petit truc en plus qui montre notre foi ?

Les prisonniers

Nous ne sommes plus confrontés, en Suisse, à être emprisonnés, torturés ou tués pour notre foi.

Il y a 4 à 5 siècles, pour le même baptême que celui de ce matin, nous aurions risqué nos vies.

Alors que faire d’un sujet pour lequel nous n’avons pas de mise en application directe ?

• La reconnaissance et l’intercession pour que cela reste. Rien n’en est un acquis définitif.
• Porter nos regards et nos moyens vers ceux qui sont emprisonnés pour leur foi. Actions auprès de politiques influents, pétitions, soutien pratique si c’est possible. Portes Ouvertes nous en fait l’écho de temps à autres.

https://www.portesouvertes.ch

Même le cadre de toutes ces injonctions est surtout local : les personnes que nous connaissons. Sommes-nous connus pour avoir ce petit truc en plus qui montre notre foi vis-à-vis de nos frères et soeurs emprisonnés ?

Le domaine sexuel

La quatrième injonction concernant le domaine sexuel est hyper-actuel.

Progressisme

Nos sociétés occidentales présentent comme un progressisme d’idées et de pratiques une sexualité sans cadre. C’est un mensonge à deux titres :

• ce n’est pas un progressisme mais un retour à des pratiques antiques, ancestrales, où les victimes ne sont pas uniquement le partenaire mais aussi soi-même.
• Liberté ! Une certaine vision de la soi-disant « liberté sexuelle » est devenue la norme, voire une obligation déguisée par le matraquage médiatique, social, scolaire. De réelles libertés de penser sur le sujet, il n’y en a presque plus dans les médias ou à l’école.

En cela, l’injonction à vivre une sexualité dans le cadre unique du mariage hétérosexuel n’a absolument pris aucune ride depuis 2000 ans. Le concepteur de la sexualité connaît le cadre excellent où cela s’exprime, évitant  ainsi des blessures indélébiles.

Est-ce que nous sommes connus pour ce petit truc en plus qui montre notre foi dans le domaine de la sexualité ?

Où sommes-nous dilués, incolores ou inodores ?

L’argent

La dernière injonction est peut-être la plus délicate pour nous, celle concernant l’argent.

Question d’identité profonde

Tant nous sommes attachés à la fierté que nos comptes soient justes, de ne pas dépendre des autres mais de ce que nous avons gagné et bien géré ; que la pire des hontes serait d’être déficitaire, de dépendre de l’argent des autres.

La manière dont nous votons depuis des décennies l’exprime très clairement.

Et si tout basculait

Imaginons-nous que notre foi nous fasse basculer du jour au lendemain dans la ruine, dans l’indigence, dans la pauvreté, dans la dépendance financière des autres.

Choisirions-nous toujours de nous attacher à Christ avec la même rectitude ?

Ou bien trouverions-nous un justificatif de travers, des accommodements avec notre foi, un compromis avec notre foi pour garder ne serait-ce que ce qu’il faut pour vivre ?

Pouvons-nous voir au travers de nos vies ce petit truc en plus qui montre que notre foi est réellement libre de l’attachement financier ?

L’aspect financier révèle quelque chose de nos certitudes. Est-ce que nous nous appuyons en priorité sur ce que nous avons capitalisé, sur le droit légal ou sur Christ ?

Plus qu’une lapalissade

En fait, ces six premiers versets que nous lisons facilement dans notre lecture personnelle, sans être hyper-concernés, se révèlent être un excellent révélateur de la belle progression que l’on peut faire avec Christ.

Face à nos défaillances

Peut-être avons nous été défaillants sur l’un ou l’autre aspect qui nous est montré aujourd’hui ?

Jugement certain

Et Dieu ne l’oubliera pas.

Christ a déjà porté ce jugement

Mais Christ non plus ne l’oublie pas si nous sommes Son enfant.

« Oui, tu n’as pas montré ce que j’attendais d’un enfant du Royaume. »

« Mais ça, je l’ai aussi porté à la croix. »

Quand dans la repentance, nous demandons à Dieu de nous pardonner quand nous n’avons pas été à la hauteur, nous déclenchons le pardon qu’Il nous a déjà acquis à la croix.

Le pardon n’est pas joker facile

Ce faisant, le pardon de Christ n’est pas un joker facile qui nous exonérerait de  deux ou trois boulettes. Non, le pardon de Christ n’est pas à prendre à la légère. Il a été acquis au prix de Sa vie. Alors que pour nous, cela est impossible.

Visons la progression

Et par reconnaissance, nous allons avec Son aide, essayer de progresser pour que nos vies soient un culte, une adoration, une louange ambulante. Que quand on nous voit, on puisse dire :

– « Ah oui, ce ne sont pas que des paroles ! Il y a un petit truc en plus, c’est vraiment quelqu’un qui montre qu’il est attaché à Jésus, il fait comme Lui. »

Commencer par un point

On ne peut peut-être pas progresser dans tous les domaines en même temps mais on peut décider d’inverser positivement la tendance avec l’aide de Christ dans un domaine.

Décider quel domaine

Prenons un moment de recueillement avec Christ pour voir quel est le domaine où je me dois d’avancer prioritairement :

1) Est-ce que c’est ma vision de la relation fraternelle ?

2) Est-ce au niveau de l’hospitalité ?

3) Ou du sort des prisonniers, pour leur foi ?

4) Ma conception de la sexualité est-elle celle de Dieu ?

5) Est-ce que mon attache à la rectitude financière pourrait avoir un impact sur mes choix vis-à-vis de la foi en Christ ?