Matthieu #35 : Divorce et célibat Divorce impossible, sauf …

Matthieu #35 : Divorce et célibat Divorce impossible, sauf …

prédication Évangile selon Matthieu 19 : Patrice Berger, 2025_10_26, église AB Lausanne : infos/plan du culte

Matthieu #35 : Divorce et célibat Divorce impossible, sauf …

Résumé : Matthieu #35 : Divorce et célibat Divorce impossible, sauf … Suivre le fil du texteComme je le dis souvent, c’est un vrai bonheur de suivre le fil du texte biblique comme le Saint-Esprit l’a inspiré aux auteurs bibliques. Cela nous a permis de méditer au chapitre 18 de Matthieu sur :l’humilité,qui n’a rien à voir […]

Suivre le fil du texte
Comme je le dis souvent, c’est un vrai bonheur de suivre le fil du texte biblique comme le Saint-Esprit l’a inspiré aux auteurs bibliques. Cela nous a permis de méditer au chapitre 18 de Matthieu sur :
l’humilité,
qui n’a rien à voir avec la modestie, mais de reconnaître que nous sommes tout petits et dépendants vis-à-vis de Dieu, tout comme un enfant vis-à-vis de ses parents ;
le pardon fraternel entre disciples,
il n’y a aucune justification à ne pas pardonner un frère ou une sœur en Christ au regard de l’immense pardon que Dieu nous a acquis par Jésus.
La suite nous amène sur le sujet du divorce.
Et aujourd’hui, la poursuite de la lecture nous amène avec un autre sujet hyper concret, puisqu’il est question du divorce, au début du chapitre suivant, le 19.
Un lien textuel voulu par le Saint-Esprit
Bien que Jésus ne soit plus au même endroit, un endroit où Il n’est pas encore allé, où les foules L’attendent, où Il y répond comme partout ailleurs. Jésus entre dans une séquence qui va L’amener jusqu’à Son entrée triomphale à Jérusalem. Mais le Saint-Esprit a voulu que
Matthieu mette à la suite du pardon le sujet du divorce. Lisons :

Lecture
Matthieu 19. 1-12

1 Lorsque Jésus eut fini de prononcer ces paroles, il quitta la Galilée et alla dans le territoire de la Judée, de l’autre côté du Jourdain.
2 De grandes foules le suivirent, et là il guérit les malades.
3 Les pharisiens l’abordèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui dirent : « Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif ? »
4 Il répondit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, a fait
l’homme et la femme 5 et qu’il a dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’un ?
6 Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

7 « Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner une lettre de divorce à la femme lorsqu’on la renvoie? »
8 Il leur répondit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de
divorcer de vos femmes ; au commencement, ce n’était pas le cas.
9 Mais je vous le dis, celui qui renvoie sa femme,
sauf pour cause d’infidélité,
et qui en épouse une autre commet un adultère,
[et celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère]. »
10 Ses disciples lui dirent : « Si telle est la condition de l’homme vis-à-vis de la femme, il vaut mieux ne pas se marier. »
11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
12 En effet, il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume des cieux.

Que celui qui peut comprendre comprenne. »
Valeur du mariage
Au travers de cet échange, Jésus rappelle toute la valeur du mariage.
Piège
En fait, Jésus le fait en répondant à un piège qu’on Lui tend ! Verset 3.
Question sensible
La question était en effet un sujet sensible, tout comme maintenant.

Pour avoir été dans la vérité, Jean-Baptiste avait été emprisonné, puis
décapité pour avoir dénoncé l’attitude d’Hérode et d’Hérodiade.

Matthieu 14. 3-4
3 En effet, Hérode avait fait arrêter Jean ; il l’avait enchaîné et mis en prison à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, 4 car Jean lui disait : « Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. »
5 Il voulait le faire mourir

Dans les milieux religieux, deux tendances s’affrontaient entre deux grands rabbins : Hillel et Schammaï. Leurs joutes d’opinions différentes sur le sujet ont donné à notre vocabulaire « se chamailler ». Ça en dit
long du côté passionnel sur la question ! Qu’allait donc répondre Jésus sur le sujet ?

La question
La question pointe sur la permission de divorcer pour n’importe quelle raison.
Matthieu 19. 3
« Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif ? »
Le motif, question centrale
Le motif du divorce était au cœur des débats. En effet, la loi que Moïse
avait donnée, stipulait :
Deutéronome 24. 1
1 « Lorsqu’un homme a pris et épousé une femme qui viendrait à ne pas trouver grâce à ses yeux parce qu’il a découvert en elle quelque chose de honteux,
il écrit pour elle une lettre de divorce et,
après la lui avoir remise, la renvoie de chez lui.
Tout le débat portait sur les « choses honteuses ».

Hillel et ses partisans

acceptaient qu’un homme divorce pour toutes raisons
possibles,
et la plus emblématique qui a été retenue dans l’histoire,
c’est que si sa femme avait brûlé le repas, c’était un motif suffisant pour la répudier et divorcer.

De son côté, Shammaï

ne permettait pas le divorce sauf pour cause d’infidélité.

La réponse de Jésus
Comment allait répondre Jésus face à cette question piégée ?

Mais au-delà du traquenard, Sa réponse est hyper intéressante, à la fois dans la manière dont Il s’y prend pour répondre et en même temps sur le fond de la question.

Sur la manière de répondre
Pour y répondre, Jésus va revenir aux bases créationnelles plutôt que de partir dans les divagations humaines. Qu’est-ce que Dieu a mis en place ? Ce ne sont pas les humains qui sont les auteurs de la vie. Ce ne sont pas les humains qui sont les auteurs de l’homme et de la femme.
Ce ne sont pas les humains qui sont les inventeurs de la relation de couple. Donc demandons à Celui qui en est l’auteur, c’est-à-dire à Dieu.
Au point de départ
Quand c’était encore parfait, en Éden, avant que le péché ne fasse des ravages, Dieu a donné toutes les indications nécessaires et suffisantes pour la vie de couple d’un homme et d’une femme.

Jésus authentifie le mariage biblique à l’appui du texte de la Genèse
C’est hyper intéressant que Jésus ait repris le texte de la Genèse.
Genèse 2. 24
C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’un. N’en déplaise aux esprits chagrins et perfides, mais en s’appuyant sur le texte de la Genèse, Jésus valide ce texte comme étant la base du mariage. En effet, l’un ou l’autre tordu essaie d’insinuer que le texte de
la Genèse ne parle pas de mariage parce que le mot n’est pas employé et parce qu’il n’y avait pas d’institution publique pour le valider. Et ainsi valider et justifier leurs unions libres. Jésus, en reprenant le texte de la Genèse dans la discussion sur la rupture du mariage, valide ce que Dieu a dit dès le début et l’impute au mariage officiel entre un homme et une femme.
C’est intéressant parce qu’Il évoque que cela concerne
un homme (pas plusieurs),
une femme (pas plusieurs),
et que le projet officiel est bien enregistré par Dieu.
C’est le lien le plus fort, même plus fort qu’un enfant avec ses parents.
Ils ne forment plus qu’un…

Au niveau de l’interprétation biblique
La base pour savoir si quelque chose de l’Ancien Testament est valable pour nous maintenant, on regarde si ce qui était écrit dans l’Ancien Testament est repris dans les paroles de Jésus, dans les épîtres des apôtres ou leurs discours.

Mariage dans la plus grande simplicité
Jésus reprend texto les paroles de Genèse 2. 24 concernant le mariage, donc cela nous concerne texto pour nous :
1 homme avec
1 femme
durant leur vivant.
C’est simple.

Alors pourquoi Moïse a-t-il prescrit la possibilité de lettre de divorce ?
La base de la discussion, c’est ce que Dieu a fait au début. Et le divorce n’était pas dans les plans de Dieu à l’origine. Moïse a dû légiférer pour éviter des pratiques anarchiques où l’on renvoyait pour n’importe quels motifs et n’importe comment ; à tel point qu’on ne savait pas s’il fallait considérer la femme comme
mariée ou pas ;
pour éviter que les femmes ne soient ballottées par les caprices d’hommes versatiles, Moïse impose qu’une lettre de renvoi officielle soit écrite,
qui fait réfléchir le mari à deux fois avant de répudier son épouse, ce qui évite ainsi les décisions « coup de tête »,
et d’autre part cela permet à la dame d’avoir une situation éclaircie pour la suite de sa vie, ainsi, elle n’est plus dans une zone grise.
Évidemment, de telles situations sont à chaque fois un échec. Mais sur une situation de péché, forcément, les réponses ne peuvent pas être parfaites.

Jésus répond à la question
Pour autant, Jésus ne se dérobe pas à la question du verset 3 :
Matthieu 19. 3
« Est-il permis à un homme de divorcer de sa femme pour n’importe quel motif ? »
Jésus y répond : pas n’importe quel motif, mais seulement celui de l’infidélité.

« Porneïa »

Infidélité, le terme original grec antique utilisé ici est « porneïa », qui a donné « porno » dans notre vocabulaire. C’est-à-dire, dans le cadre biblique, toutes les relations sexuelles hors du cadre unique du mariage officiel hétérosexuel.
Le lien du mariage est hyper fort. même le remariage est une question délicate, et Jésus ne voit pas beaucoup de possibilités.
Matthieu 19. 9
9 Mais je vous le dis, celui qui renvoie sa femme,
sauf pour cause d’infidélité,
et qui en épouse une autre commet un adultère,
On ne change pas d’épouse comme on change de voiture,
parce qu’on ne l’aime plus,
parce que le modèle a vieilli,
parce qu’elle a trop de kilomètres,
parce que le modèle commence à me coûter cher,
parce que j’en ai trop l’habitude,
parce qu’il y a des nouveaux modèles.

La femme, une personne tout autant qu’un homme
Jésus renforce par ce qu’Il dit le fait que la femme n’est pas un objet, mais une personne, avec la même responsabilité de veiller sur sa vie.
En tant que personne, elle doit aussi veiller, de son côté, à la conduite de sa vie, tout comme l’homme, et ne pas tomber dans le piège de l’adultère. Alors faisons attention de ne pas être tenté d’être léger avec
le mariage. En faisant n’importe quoi, on peut se retrouver en situation chronique d’adultère. J’avoue que la réponse des disciples est déroutante…

Matthieu 19. 10
10 Ses disciples lui dirent :
« Si telle est la condition de l’homme vis-à-vis de la femme, il vaut mieux ne pas se marier. »

— « Ah, ben alors,
si on ne peut pas changer quand ça nous chante,
si l’engagement est sérieux et irréversible,
alors ça ne vaut pas la peine de se marier ! »
Bon, c’est déroutant, mais notre société ne fait pas mieux.

— « Ah non, on ne se marie pas parce qu’on veut être libre ! »

Je ne comprends pas bien ou alors j’ai trop bien compris… C’est-à-dire qu’avant même de commencer, la sortie est déjà envisagée. Bonjour la notion d’amour…
Suite à cette réflexion, la réponse de Jésus est intéressante.

Matthieu 19. 11-12
11 Il leur répondit :
« Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.
12 En effet, il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, d’autres le sont devenus par les hommes, et il y en a qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume
des cieux.
Que celui qui peut comprendre comprenne. »
La Parole Vivante transcrit comme cela :

« Tout le monde n’est pas capable d’en arriver à cette résolution. Cela n’est possible qu’à ceux qui en ont reçu le don. En effet, certaines personnes ne peuvent pas se marier parce qu’elles sont, de naissance, impropres au mariages ; d’autres le sont devenus par l’intervention des hommes.
D’autres, enfin, renoncent à se marier pour mieux servir les intérêts du royaume des cieux.
Que celui qui est capable d’accepter cet enseignement l’accepte ! »

Empêchement pour le mariage
Jésus répond que les limitations sexuelles, de naissance ou subies,
sont un frein au mariage.
Les relations sexuelles font partie du mariage Ce qui veut dire qu’au minimum, les relations sexuelles font partie intégrante du mariage et que c’est le cadre unique pour qu’elless’expriment.
Des arrière-pensées ?
Mais c’est étrange que Jésus parle des limitations sexuelles ? Y avait-il dans les pensées des personnes avec qui Il parlait quelque chose qui se cachait derrière la question du divorce, celle de l’expérience sexuelle multiple et que les motifs de divorce étaient un prétexte pour changer officiellement de partenaire (d’épouse) ?

Ne pas exprimer leur vie sexuelle

Même si l’homme est tordu, Jésus en profite pour indiquer que certains ont choisi de ne pas exprimer leur vie sexuelle pour être plus disponibles pour le service de Dieu.

Lui-même, Jésus, en est l’exemple,
l’apôtre Paul aussi.

Un don
Mais c’est un don, c’est-à-dire que Dieu donne les ingrédients pour vivre avec et c’est toujours un choix personnel, pas imposé ou choisi à contrecœur, par défaut, ce qui provoque des drames et des horreurs
dans les institutions religieuses.
Voilà pour ce merveilleux texte de la Bible qui est tout autant inspiré par le Saint-Esprit que les autres.

LA BASE AVEC LE TEXTE BIBLIQUE

1) Qu’est-ce que j’apprends de Jésus ?

Jésus est le seul légitime à parler du sujet du mariage
Jean 1. 3
Tout a été fait par elle (la Parole, c’est à dire Jésus) et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
Jésus est le Créateur. Jésus est le Créateur de l’homme et de la femme.
Il est l’unique personne légitime pour parler du sujet du mariage, car Il en est le Créateur.
Jésus est le seul légitime à parler du sujet du célibat voulu pour le Royaume des Cieux.
Jésus est aussi le seul légitime à parler du célibat désiré pour servir et être disponible pour le Royaume des Cieux. Car Il l’a vécu parfaitement comme nous le montrent les Évangiles.
Qu’en dit Jésus et la Bible ?
Qu’est-il dit du mariage dans la Bible et que Jésus appuie ?
Qu’est-il dit du mariage dans la Bible et que Jésus rappelle ?
Le mariage est un acte officiel d’un homme et d’une femme. Il est le lien le plus exclusif et intime que puissent vivre les humains. Sa validité demeure du vivant du couple. Si tu es disciple de Christ, le mariage ne s’envisage qu’avec quelqu’un qui s’est décidé, lui aussi ou elle aussi, à être un disciple de Christ.
1 Corinthiens 7. 39
est sans équivoque à ce sujet.
Une femme est liée [par la loi] à son mari aussi longtemps qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se remarier avec qui elle veut, à condition que ce soit dans le Seigneur.

Engagement intense de l’un et de l’autre
Chacun a une immense valeur aux yeux de Dieu et des rôles complémentaires. Jésus l’illustre en prenant l’image de Son lien fort avec l’Église pour illustrer les liens forts et complémentaires dans le couple.
Éphésiens 5. 22-33

Est-ce des indications dépassées ?
Est-ce toujours valide ? D’autres formes de vie de couples ou de paires existent autour de nous, tout comme aux époques antiques. À l’époque de la rédaction du Nouveau Testament, les Grecs et les Romains étaient tout autant inventifs qu’aujourd’hui. Et Jésus, puis Ses disciples, puis les apôtres ont rappelé la base unique de la vie à deux dans un contexte exactement comme le nôtre maintenant.
L’argument unique, c’est que Dieu est le Créateur du couple
Mais ce n’est pas pour cela que c’est toujours d’actualité. C’est toujours d’actualité, parce que c’est Jésus qui en est le Créateur. Il sait ce qui est bon.

2) Qu’est-ce que j’apprends de nous, les hommes ?

Les hommes déchus à l’origine du divorce
Si Dieu a créé le mariage, les hommes ont créé le divorce.
Le divorce n’est pas une option
Pourtant, Jésus a rappelé que le divorce n’est pas une option d’humeur ou de sentiment.
L’unique exception
Il est une possibilité dans les extrémités où l’intimité sexuelle n’est plus exclusive.

Pas une obligation
Il est une possibilité, pas une obligation. N’oublions pas que le Saint- Esprit a désiré placer ce texte juste après celui du pardon entre disciples de Jésus.
1 Corinthiens 7. 10-11
C’est adressé à un couple de disciples de Jésus.
A ceux qui sont mariés j’adresse, non pas moi, mais le Seigneur, cette instruction : que la femme ne se sépare pas de son mari 11– si elle est séparée de lui, qu’elle reste sans se remarier ou qu’elle se réconcilie avec son mari – et que le mari ne divorce pas de sa femme.

D’autres ruptures
D’autres situations amènent à une rupture, mais ce ne sont pas les mêmes faits qui y conduisent.
Croyant – non-croyant
Dans un couple où les deux ne connaissaient pas Jésus comme Sauveur et Seigneur, quand il y en a un qui se décide d’avoir Jésus comme Seigneur et Sauveur. Il se peut qu’il y ait de la tension, car l’un
fait partie du Royaume des Cieux sous la dépendance spirituelle de Jésus, alors que l’autre pas. Il est encore sous celle de l’ennemi de Dieu.
1 Corinthiens 7. 15-16
Si le non-croyant veut se séparer, qu’il le fasse ; le frère ou la sœur n’est pas lié dans un tel cas. Dieu nous a appelés à vivre en paix.
16 En effet, comment peux-tu savoir, femme, si tu sauveras ton mari ?
Ou comment peux-tu savoir, mari, si tu sauveras ta femme ?
Atteinte à vie
D’autres situations qui amènent à une rupture, par exemple, quand il y a atteinte à la vie ou risque d’atteinte à la vie d’une des deux personnes du couple. Que ce soit physique, que ce soit d’ordre psychologique-psychiatrique. Là, on n’est plus dans la dimension du couple, mais de la
préservation de la vie. Et ce n’était pas le sujet de la question piégée qui a été posée à Jésus.

Célibataire
Le célibat ne fait pas des personnes dans cet état des humains de seconde zone ou en salle d’attente. Jésus était dans cet état toute Sa vie, et Dieu le Père a témoigné toute Son affection pour le Fils. Les
célibataires ont autant de valeur que les personnes mariées.

Malheureusement, certains sont contraints à cette situation de vie parce qu’ils ne veulent réserver l’expression de leur vie de couple qu’avec quelqu’un qui a aussi placé sa vie en Jésus et que l’âme sœur disciple de Christ ne se bouscule pas au portillon ou que les exigences extra-bibliques deviennent affolantes et irréalistes. On peut prier pour eux avec discrétion et affection et qu’on ne fasse pas des lourdeurs avec des remarques blessantes du style :

« Tu ne penses pas que le temps est venu de chercher un conjoint ? »
Gros lourdeau, tu ne vois pas que j’en souffre ?

Si le sujet du célibat vous intéresse, je vous invite à réserver le prochain
Ta Jeunesse n° 304, qui évoquera le sujet.

3) Qu’est-ce que ça implique ? Qu’est-ce que je vais faire cette semaine ?

Nourrir mon couple.
Prier pour les couples que je connais.
Prier pour les célibataires.
Et pourquoi pas les inviter ?

4) Qu’est-ce que je transmets ?

Qui a inventé le mariage ?
Qui a inventé le divorce ?