Matthieu #29 : Multiplication de nourriture pour 4000 hommes.Demande d’un signe. Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur celui de Jésus

Matthieu #29 : Multiplication de nourriture pour 4000 hommes.Demande d’un signe. Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur celui de Jésus

prédication Évangile selon Matthieu 15 : Patrice Berger, 2025_08_10, église AB Lausanne : infos/plan du culte

Matthieu #29 : Multiplication de nourriture pour 4000 hommes.Demande d’un signe. Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur celui de Jésus

Résumé : Matthieu #29 : Multiplication de nourriture pour 4000 hommes.Demande d’un signe. Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur celui de Jésus Avant-proposDans la lecture du jour, l’essentiel sera facilement compréhensible.Cette prédication a pour titre : Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur Celui de Jésus. Cela nous permettra aussi de pousser la réflexion un peu plus loin […]

Avant-propos
Dans la lecture du jour, l’essentiel sera facilement compréhensible.
Cette prédication a pour titre :

Méfiez-vous de mon enseignement. Focalisez-vous sur Celui de Jésus.

Cela nous permettra aussi de pousser la réflexion un peu plus loin sur
certains aspects. Le but n’est pas de nous remplir la tête, mais que nos vies puissent simplement s’aligner de plus en plus sur Jésus et qu’ainsi nos vies Lui rendent un culte.

Deux fois, Jésus multiplie pains et poissons.
L’Évangile de Matthieu nous présente deux miracles de multiplication
des pains et des poissons, suite à deux événements différents, dans
deux endroits différents.

Contexte juif
Le premier
(Matthieu 13 et 14)
nous montre que Jésus est Celui qui pose l’enseignement que Dieu veut (notamment au travers des paraboles). Le miracle des 5 000 hommes est un des nombreux éléments qui démontrent Sa divinité et Son autorité. C’est un miracle qui touche à la Création. Le Créateur étant Dieu, cela permet de faire le lien, Jésus. Il est Dieu (attestation après qu’Il ait marché sur l’eau, de la part des disciples).

Contexte païen
Le deuxième
(Matthieu 15 )
nous montre que Jésus n’est pas venu pour créditer le système religieux mais Il vient parler aux cœurs. Jésus retient la foi qui y fait écho, que l’on soit Juif ou non-Juif. Les bénéficiaires du miracle sont païens. Ce n’est pas une révolution de ce que l’Éternel a transmis
(Genèse 12:1-3 et 22:18, 1 Samuel 16.7 ),
mais pour les conceptions religieuses de l’époque, c’est un
chamboulement…

Région de la Décapole

Pour montrer que cela vient de Dieu, Jésus fait le même miracle en
territoire « païen ». Il semble, d’après Marc chapitre 7 (et d’autres
indications dans le texte, par exemple Matthieu 15.31 : elle célébrait « la gloire du Dieu d’Israël » ; Matthieu 16.9-10 : différence culturelle entre paniers – juif – et corbeille – non-juif), que nous soyons dans la région de la Décapole, d’influence grecque.

Matthieu 15.32-39
32 Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis rempli de
compassion pour cette foule, car voilà trois jours qu’ils sont près de moi et ils n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, de peur que les forces ne leur manquent en chemin. »
33 Les disciples lui dirent : « Comment nous procurer dans cet endroit désert assez de pains pour rassasier une si grande foule ? »
34 Jésus leur demanda :
« Combien avez-vous de pains ? »
« Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons. »
35 Alors il fit asseoir la foule par terre, 36 prit les sept pains et les
poissons et, après avoir remercié Dieu, il les rompit et les donna à ses disciples, qui les distribuèrent à la foule.
37 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles
pleines des morceaux qui restaient.
38 Ceux qui avaient mangé étaient 4000 hommes, sans compter les
femmes et les enfants.
39 Ensuite, il renvoya la foule, monta dans la barque et se rendit dans la région de Magdala.

Les conventions religieuses interdisent de manger avec des
païens.

Ce miracle est d’autant plus fort que, pour un Juif, on ne mange pas
avec un païen.
Ce n’était pas une loi de l’Éternel mais une tradition religieuse de
l’époque. (On voit combien c’était implanté dans les habitudes de vie:
Actes 11.2 , après la conversion de Corneille, païen) :
2 Et lorsque Pierre monta à Jérusalem, ceux qui étaient circoncis
lui adressèrent des reproches 3 en disant :
« Tu es entré chez des incirconcis et tu as mangé avec eux ! »
Mais là, Jésus fournit de quoi manger à des milliers de païens !

Jésus prouve Son autorité divine

Et Jésus atteste ainsi de Son autorité créatrice, donc Son autorité
divine. Les affirmations fortes qu’Il vient de faire, par des miracles de
grande ampleur, parmi les Juifs et parmi les non-Juifs.

Jésus est Dieu.
Là aussi, suite à ce miracle, il y aura une attestation de Sa divinité par
les disciples (Matthieu 16 ).
Son message destiné à tous.

Parenthèse explicative

Même pédagogie dans les Actes.
Dieu utilisera la même pédagogie dans le livre des Actes.

La réception du St-Esprit
La réception du St-Esprit pour les apôtres, dans un contexte
juif, se fait de la même manière que pour Corneille et les
siens, dans un contexte païen. Tout cela pour montrer que
c’est identique. Pas de différence.

Comparaison Évangile et Actes
Je continue l’observation des situations pour montrer qu’à
chaque fois que Jésus interviendra en contexte païen, il ne
nous est pas fait mention qu’Il ait dû multiplier la nourriture
pour des milliers de personnes à chaque fois qu’Il est en
interaction avec des païens pour leur parler du Royaume
des Cieux et pour les y inviter.
De même, à chaque fois qu’il est question de l’Évangile et
de sa réception pour les païens dans les Actes ou les
épîtres, il n’y a pas la matérialisation de la venue du Saint-
Esprit par des langues de feu et la possibilité de parler
d’autres langues instantanément.

Cela nous permet de comprendre que c’est la même
chose.

Dieu permet ces 2 événements hors du commun pour que
nous puissions comprendre que c’est identique chez les
Juifs, tout comme avec les non-Juifs.

Attestation, inauguration une fois
Une fois que la démonstration est faite, il n’est plus besoin
de la refaire. Il y a, dans ces deux événements, une phase
d’attestation et d’inauguration et, après, c’est la normalité. Tout comme nous n’avons pas à nous attendre, dans les
Évangiles à ce que Jésus recommence à nourrir des foules
à chaque fois qu’Il invite des païens au Royaume des
Cieux.
Nous n’avons pas plus à attendre que le Saint-Esprit vienne
en flamme sur nos têtes et que l’on parle d’autres langues
quand nous acceptons l’Évangile. C’est d’ailleurs ce que
nous montre la suite des Actes et les épîtres.

Dans la normalité
La phase d’attestation, d’inauguration, est passée.
Nous sommes dans la normalité, où l’Évangile est à
disposition de tous. Et à ceux qui l’acceptent, ils sont
plongés dans la personne du Saint-Esprit.

1 Corinthiens 12.12-13
12 Le corps forme un tout mais a pourtant plusieurs
organes, et tous les organes du corps, malgré leur
grand nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en va de
même pour Christ.
13 En effet, que nous soyons juifs ou grecs, esclaves
ou libres, nous avons tous été baptisés dans un seul
Esprit pour former un seul corps et nous avons tous bu
à un seul Esprit.

Pleinement environné du Saint-Esprit
« Baptisés » : immersion comme un bathyscaphe (sous-
marin de grande profondeur). Nous ne pouvons pas être
plus environnés du Saint-Esprit. La seule question : serons-
nous perméables à Son influence ?

Plus besoin de « faire venir ».
L’idée de « faire venir le Saint-Esprit » pour les croyants est
fausse. Il est déjà là en quantité maximale. Mais nous devrions dire :
« Seigneur, rends-moi plus sensible à Ton Esprit. »
« Aide-moi à ôter en moi ce qui y fait barrage. »
« Fais plier en moi tout ce qui empêche Son action. »
Mais « faire venir » est la méthode d’avant Jésus, dans
l’Ancien Testament, au moment de Son ministère et au
moment de l’inauguration de l’expansion de l’Évangile, dans
le début des Actes.

Observer la manière de faire, préserve
Voilà pour la longue parenthèse, mais c’est important d’observer
comment Dieu et Jésus agissent pour connaître Leurs manières de faire et ne pas se faire de fausses idées.

Les disciples et des milliers de témoins
À chaque fois, des milliers de personnes en sont témoins et les
premiers concernés par ces deux miracles extraordinaires sont les
disciples en formation avec Jésus.

Que vient faire la demande du cénacle religieux ?
C’est pour cela que le début du chapitre 16 semble complètement
décalé. Je propose que nous fassions deux fois la lecture :la première nous permettra de découvrir le texte, la seconde de mieux le comprendre.

Matthieu 16.1-12
1 Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour le mettre
à l’épreuve, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel.
2 Jésus leur répondit : « [Le soir, vous dites : ‘Il fera beau, car le ciel est rouge’, et le matin :
3 ‘Il y aura de l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre.’
Hypocrites ! Vous savez discerner l’aspect du ciel et vous ne pouvez pas discerner les signes des temps.]
4 Une génération mauvaise et adultère réclame un signe,
il ne lui sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas [le prophète]. » Puis il les quitta et s’en alla.
5 En passant sur l’autre rive, les disciples avaient oublié de prendre des pains.

6 Jésus leur dit : « Attention, méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »

7 Les disciples raisonnaient en eux-mêmes et disaient :
« C’est parce que nous n’avons pas pris de pains. »
8 Jésus, le sachant, leur dit :
« Hommes de peu de foi, pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes sur le fait que vous n’avez pas pris de pains ?
9 Ne comprenez-vous pas encore et ne vous rappelez-vous plus
les cinq pains des 5000 hommes et combien de paniers vous avez
emportés, ni les sept pains des 4000 hommes et combien de corbeilles vous avez emportées ?
11 Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas de pains que je vous ai parlé ?
Méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »
12 Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se méfier, mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens.

Relecture
Matthieu 16.1-12
1 Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour le mettre
à l’épreuve,

L’eau et le feu ensemble.
Les pharisiens et les sadducéens (à la fois des groupes religieux et
politiques) sont vraiment opposés. Leur association est contre nature.
C’est un peu comme si les Verts s’associaient avec l’UDC,
ou Mélenchon avec Marine Le Pen !

Pharisiens
Les pharisiens croyaient en la résurrection des morts, en
l’existence des anges et des esprits et en une interprétation
stricte de la loi juive, incluant la loi orale en plus de la loi
écrite (la Torah). Ils étaient également connus pour leur piété personnelle et leur engagement à observer les commandements de la
Torah dans la vie quotidienne.

Sadducéens
Les sadducéens, en revanche, rejetaient les concepts de la
résurrection des morts, des anges et des esprits. Ils
n’acceptaient que la loi écrite (la Torah) et rejetaient les
traditions orales. Leur interprétation de la loi était souvent
plus littérale.

Rôle politique et social :

Pharisiens
Les pharisiens étaient souvent perçus comme plus proches
du peuple. Ils jouissaient d’une grande influence parmi les
masses et étaient respectés pour leur connaissance de la
loi et leur piété.

Sadducéens
Les sadducéens étaient généralement associés à l’élite
sacerdotale et aristocratique. Ils occupaient souvent des
positions de pouvoir au sein du Temple de Jérusalem,
étaient plus impliqués dans la politique, collaborant parfois
avec les autorités romaines.

Matthieu 16. 1
1 Les pharisiens et les sadducéens abordèrent Jésus et, pour le mettre
à l’épreuve, lui demandèrent de leur faire voir un signe venant du ciel.
Comme si tous les miracles de Jésus ne comptaient pas. Trop « terre à
terre ».

Le baptême de Jésus
Pourtant, déjà à Son baptême, il y avait eu « une manifestation du ciel »
Matthieu chapitre 3. 16-17
16 Dès qu’il fut baptisé, Jésus sortit de l’eau. Alors le ciel s’ouvrit [pour lui] et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 1
7 Au même instant, une voix fit entendre du ciel ces paroles :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation. »

La transfiguration
Et Jésus en donnera une autre au chapitre suivant
Matthieu 17 ,
avec la transfiguration.

Tout comme la météo, les indices concernant Jésus devraient leur
donner des réponses.

Jésus va donc rebondir sur leur demande pour leur faire remarquer
qu’ils sont capables de déterminer la météo, en observant les indices du ciel. Ne pourraient-ils pas en faire de même avec ce que Jésus
démontre depuis des mois ?

Matthieu 16. 2-4
2 Jésus leur répondit :
« [Le soir, vous dites :
‘Il fera beau, car le ciel est rouge’,
et le matin :
3 ‘Il y aura de l’orage aujourd’hui, car le ciel est d’un rouge sombre.’
Hypocrites !
Vous savez discerner l’aspect du ciel et vous ne pouvez pas discerner
les signes des temps.]
4 Une génération mauvaise et adultère réclame un signe,

Hypocrisie
Notons ce qui anime cette demande : c’est l’hypocrisie qui fait croire à une grande spiritualité, mais qui est là pour tendre un piège ? Ils adorent leurs pensées, mais moins Dieu. Parce qu’ils sont mauvais
intérieurement, ils sont adultères, pas dans le sens conjugal, mais avec l’Éternel. Ils sont plus attachés à leurs concepts et conceptions de Dieu qu’à Dieu Lui-même, qui se révèle par Jésus.

Lecture
Matthieu 16. 4
il ne lui sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas [le prophète]. .
Deux fois, Jésus fait référence à Jonas.
C’est la deuxième fois que Jésus répond cela à la même demande
(voir Matthieu 12).

Par cette référence au ministère de Jonas, c’est hyper-pertinent comme réponse.
Jonas est un prophète incontestable.
Il s’est adressé aux non-Juifs (sujet juste avant) !
3 jours dans le ventre du poisson (trois jours dans le tombeau pour
Jésus plus tard).
Jonas était-il mort et est-il revenu à la vie ?

Jonas 2. 3
« Dans ma détresse j’ai fait appel à l’Eternel, et il m’a répondu.
Du milieu du séjour des morts j’ai appelé au secours, et tu as
entendu ma voix.
dans Luc 16. 19-31 , l’homme riche communique dans le séjour
des morts.
Luc 16. 22-24
« Le riche mourut aussi et fut enterré. 23 Dans le séjour des morts,
en proie à une grande souffrance il leva les yeux et vit de loin
Abraham, avec Lazare à ses côtés. 24 Il s’écria : ‘Père
Abraham… »
Trois jours dans les sucs gastriques du poisson, l’aspect de Jonas
devait être étonnant (cela a peut-être contribué à marquer les Ninivites). Après la résurrection de Jésus, il y avait une continuité et une différence au niveau corporel.
4) Le ministère de Jonas appelle à la repentance pour se tourner vers
l’Éternel. L’œuvre de Jésus est un appel à la repentance pour
L’accepter comme Sauveur.
5) La prédication de Jonas appelle à la repentance, sinon jugement.
Idem pour Jésus.
6) L’histoire de Jonas montre que Dieu a la main sur les éléments de la création (tempête) et sur le monde animal (le grand poisson). Et avant, Jésus démontre la même chose quand Il marche sur l’eau et qu’Il multiplie les poissons.
À nouveau, Dieu a préparé dans l’histoire des événements pour que l’on puisse mieux comprendre l’œuvre de Jésus.
Matthieu 16. 4-11
Puis il les quitta et s’en alla.

Rupture

Le terme « les quitta » ne veut pas dire que Jésus va dans une autre
direction, mais c’est une vraie rupture.
5 En passant sur l’autre rive,
Ils semblent bien qu’ils aient été du côté où il y a la Décapole.
les disciples avaient oublié de prendre des pains.
Pas nécessairement de lien temporel. Au cours du voyage, Jésus les
avertit :
6 Jésus leur dit :
« Attention, méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »
7 Les disciples raisonnaient en eux-mêmes et disaient :
« C’est parce que nous n’avons pas pris de pains. »
8 Jésus, le sachant, leur dit :
« Hommes de peu de foi, pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes sur le fait que vous n’avez pas pris de pains ?
9 Ne comprenez-vous pas encore et ne vous rappelez-vous plus
les cinq pains des 5000 hommes et combien de paniers vous avez
emportés, ni les sept pains des 4000 hommes et combien de corbeilles vous avez emportées ?
11 Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas de pains que je vous ai parlé ?
Méfiez-vous du levain des pharisiens et des sadducéens. »

Différence entre bénédictions divines et décisions personnelles
Du style, Jésus est en train de dire : l’intendance et la nourriture ne sont pas le problème. J’assure. Mais le vrai problème est ce qui peut diriger votre vie. Je ne peux pas le faire à votre place.

C’est comme si, au lieu de nous concentrer sur le texte du
jour, nous nous posions la question de savoir si nous avons du
pain frais pour midi,

ou s’il faut se méfier de l’indice de gluten dans le pain que
j’ai acheté, alors qu’il est question ici d’être vigilants sur les influences
qui dirigent nos vies.

Matthieu 16. 12
12 Alors ils comprirent que
ce n’était pas du levain du pain qu’il leur avait dit de se méfier,
mais de l’enseignement des pharisiens et des sadducéens

Sujet central
C’est le sujet central de ce que Jésus communique à Ses disciples.

Ils vivaient et servaient leurs particularismes.
Les religieux de l’époque – qu’ils soient littéralistes ou rationalistes
(pharisiens ou sadducéens) – n’adoraient plus Dieu, mais leurs idées,
leurs doctrines, leurs styles de piété, défendaient bec et ongle « leur
mouvement ».

Et nous, évangéliques, ne faisons-nous pas la même chose ?
Actuellement, le monde évangélique est traversé par deux courants
opposés. L’un est anthropocentrique et l’autre lui répond en étant hyper théologique.

Anthropocentrique
Dans le premier, Jésus n’est plus au centre, mais c’est moi qui suis au
centre, et Jésus doit être au service de mon hédonisme, de mes
besoins. Le culte doit être divertissant et me faire du bien.
Hyper théologique Dans le deuxième, Jésus n’est plus au centre, mais les idées théologiques :
amillénariste ou prémillénariste,
arminien ou calviniste,
ministère féminin ou complémentarien,
église ou MMD.
Si, d’une manière sincère, Jésus n’est pas évacué, dans les faits, c’est
la doctrine défendue qui sera la grille de lecture de la Bible, de la piété.
Lors de la première venue de Jésus
Ne nous leurrons pas. À l’époque, de la première venue de Jésus, les
pharisiens et les sadducéens étaient très instruits sur la loi et les commentaires bibliques de l’époque. Et ils ont eu de la peine à voir que Jésus était le Messie, parce que Jésus ne rentrait pas dans leurs
schémas de doctrine.

Pour la deuxième venue de Jésus
Actuellement, pour la deuxième venue de Jésus, croyez-vous qu’on ne fera pas de même ?
Peut-être devrions-nous conseiller à Jésus de lire

Le Grand Dénouement de William Grier, qui défend une perspective
amillénariste, et

Le Millenium de Loraine Boettner ou de Charles Rurie et Homer
Payne, qui défend une perspective prémillénariste, pour qu’Il puisse avoir une idée de comment il faut faire (c’est ironique) !

Le recentrage
L’antidote, c’est Jésus, Sa personne, c’est Son œuvre, ce qu’Il a fait.
C’est Lui qui est Dieu. C’est Lui qui sauve. C’est de Lui que vient la vie.
Et c’est avec Lui que nous la passerons à toujours.

Que faire de ce texte ?
Intéressant, ce texte : il nous rejoint pour que nous puissions apprendre sur Dieu, sur nous, nous invite à l’action et au partage.

LA BASE AVEC LE TEXTE BIBLIQUE

Si nous n’avions que ce texte biblique,
que pourrions-nous retenir de Jésus ?

1) Qu’est-ce que j’apprends de Jésus ?

Jésus n’a pas de limites d’action.
Jésus est Dieu sur toute la terre, pour tous les peuples. Sa personne,
Son action, Sa divinité ne sont pas contenues par des frontières.

Jésus prend en charge ton quotidien.

Alors que nous nous soucions beaucoup de notre quotidien et peu de Jésus. Jésus rappelle que Lui se soucie de notre quotidien et que notre priorité est de nous positionner vis-à-vis de Lui. Il ne le fait pas à notre place. Jésus nous avertit. Il ne nous prend pas en traître.

La fausse ressemblance, Jésus en a horreur.
Il a horreur de ce qui fait croire que c’est de Dieu ; mais, en fait, ce sont des idées humaines.
Une fausse ressemblance : nos idées humaines de Dieu, de comment Il est au travers du prisme de notre doctrine.
Jésus marque une réelle rupture avec ces faux-semblants.

2) Qu’est-ce que j’apprends de nous, les hommes ?

La tête dans le guidon.
Les soucis du quotidien, journalier, peuvent me faire comprendre de
travers les paroles de Jésus.

Je ne suis jamais passé sous les radars de Jésus.
Qui que je sois, Jésus s’est impliqué pour moi. Il a montré un intérêt
pour tous.

Notre sujet d’importance
Notre sujet d’importance concerne notre positionnement, notre choix
entre les enseignements de Jésus et tous les autres qui sont diffusés
dans notre société. Lequel ou lesquels orientent réellement ma vie ?

3) Qu’est-ce que ça implique que je vais faire cette semaine ?

Trois réflexions/actions à faire dans la semaine.

Quel est le ratio ?

Quelle est ma part d’implication dans mes pensées pour les besoins de la vie courante et pour les extras, ainsi que pour faire les bons choix d’influences pour orienter ma vie en fonction de Jésus ?

Une rupture salvatrice ?
Dois-je faire une rupture avec un système d’influence ?

En qui je crois ?
Est-ce que je crois plus en la théologie, qui me semble juste, que je ne crois finalement en Jésus ?

4) Qu’est-ce que je transmets ?

Jésus se charge de ton quotidien depuis toujours. Il fait le job.
Et toi, tu t’intéresses à Lui ? (Lui expliquer en quoi Jésus s’est chargé de lui : vie, mouvement, besoins fondamentaux).