Matthieu #20 : Le Sabbat et la Loi : Une Réflexion sur le Bien et la Règle

Matthieu #20 : Le Sabbat et la Loi : Une Réflexion sur le Bien et la Règle

prédication Évangile selon Matthieu 12 : Patrice Berger, 2025_04_27, église AB Lausanne : infos/plan du culte

Matthieu #20 : Le Sabbat et la Loi : Une Réflexion sur le Bien et la Règle

Résumé : Matthieu #20 : Le Sabbat et la Loi : Une Réflexion sur le Bien et la Règle Le péché et l’opposition à Jésus Depuis que Jésus a identifié le péché comme l’ennemi public numéroun, Il a rencontré une forte opposition. Les miracles qu’Il accomplissait pouvaient répondre aux interrogations sincères, mais ils alimentaient aussi des discussions […]

Le péché et l’opposition à Jésus

Depuis que Jésus a identifié le péché comme l’ennemi public numéro
un, Il a rencontré une forte opposition. Les miracles qu’Il accomplissait pouvaient répondre aux interrogations sincères, mais ils alimentaient aussi des discussions sans fin chez ceux qui refusaient la vérité. La loi de l’Ancien Testament, bien que destinée à guider, pouvait être utilisée comme un levier d’opposition (jusqu’à envie de meurtre). Cela montre à quel point le péché est puissant et résistant face à Jésus.

La loi et ses limites

Les points de contestation, tels que les miracles et les lois, nous
interpellent sur nos propres réactions. Par exemple, respectons-nous
les limitations de vitesse uniquement par peur de la sanction ou parce que nous comprenons leur bien-fondé pour la sécurité générale ? Cependant, en cas d’urgence, comme transporter un proche blessé, nous transgressons ces règles pour sauver une vie. Les services de secours ont des dérogations pour les mêmes raisons : le but ultime est de protéger des vies.

Le sabbat : au-delà de la règle

L’observation du sabbat était cruciale dans la vie juive, avec des
interdictions strictes de travail. La tradition juive avait ajouté de
nombreuses ordonnances pour préciser ce qui était permis ou non. La peine de mort était même prévue pour ceux qui profanaient le sabbat. Dans ce contexte, l’apparente transgression de Jésus, comme manger des épis de blé le jour du sabbat, était choquante. Pourtant, Jésus montrait que le but du sabbat était de servir une loi supérieure : la bonté et le bien.

David et le sabbat

Jésus rappelle des précédents, comme l’exemple de David qui a
transgressé la loi pour nourrir ses compagnons affamés. Le souverain
sacrificateur avait alors privilégié la miséricorde à une adhésion rigide à la loi. De même, les prêtres travaillaient le jour du sabbat pour faire les offrandes, et cela était compris comme un acte de service à Dieu.
Jésus, en tant que Fils de Dieu, éclaire sur la véritable signification du
sabbat.

Le bien avant la règle

En Christ, nous ne sommes plus sous la loi de Moïse car Il l’a accomplie parfaitement pour nous. Nous ne sommes plus astreints aux règles du sabbat, mais nous choisissons un jour pour honorer le Seigneur. Le dimanche est traditionnellement ce jour, mais si cela devait changer, serions-nous aussi rigides que les religieux de l’époque ? Le but de Dieu, à travers ses ordonnances, est le bien. Les moyens ne doivent pas prendre le dessus sur ce bien.


L’intégrisme religieux

L’intégrisme religieux, avec son adhésion rigide et aveugle aux lois
souvent établies par les hommes, peut conduire à des extrêmes,
comme la crucifixion de Jésus. Ce texte nous invite à réfléchir sur
comment saisir le bien que Dieu désire. Dans l’Église, un service fait par devoir peut perdre son objectif. Dans la société, observer la loi peut parfois aller à l’encontre du bien, comme ceux qui ont protégé des Juifs sous le régime nazi.

Motivations et équilibre

Qu’est-ce qui motive notre observation des lois ? La peur, l’orgueil, ou simplement l’honneur de Dieu ? Trouver l’équilibre permet de ne pas perdre la signification des lois.
Colossiens 3:23 nous rappelle :
« Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le
Seigneur et non pour des hommes. »