Juges & Ruth

Commentaires Tyndale de l’Ancien Testament – volume 7

Auteur : Mary J. Evans

Dieu ne s’impose aucune restriction dans le choix des méthodes et des personnes qu’il emploie pour accomplir ses plans

La série de commentaires Tyndale est appréciée depuis longtemps par les anglophones. Son désir de combiner fiabilité (niveau académique dans la recherche) et accessibilité (dans la formulation) correspond aux préoccupations profondes des éditions La Maison de la Bible.

Dans cette étude des livres des Juges et de Ruth, Mary J. Evans propose un commentaire suivi du texte biblique. Elle n’évite pas les questions qui nous posent problème, à nous, lecteurs modernes de ces textes reflétant des réalités anciennes, et elle nous y fait découvrir des richesses insoupçonnées, avec des réflexions stimulantes.

Un regard féminin plein de pertinence.

Points forts:

• un commentaire sérieux et fiable
• un contenu accessible à tous
• une réflexion actuelle

Thèmes:

• l’alliance avec Dieu
• l’éthique du peuple de Dieu
• la conquête de terres
• la violence envers les femmes
• le travail forcé
• la ruse
• les vœux

Résumé

Mary J. Evans propose une étude approfondie des livres de Juges et Ruth, en soulignant leurs contrastes littéraires et théologiques.Elle montre que Juges révèle une période marquée par la désobéissance, la fragmentation sociale et le déclin spirituel d’Israël.L’auteure analyse la structure cyclique du livre, faite de chute, oppression, repentance et délivrance.Elle met en lumière les figures des juges, non comme des héros parfaits, mais comme des instruments imparfaits de Dieu. Evans souligne la progression du chaos moral, culminant dans les récits sombres de la fin du livre. Elle montre que la phrase « Il n’y avait pas de roi en Israël » souligne le besoin d’un leadership fidèle. Le livre de Ruth, placé après Juges, offre un contraste saisissant par son atmosphère de fidélité et de douceur. Evans explore les thèmes de la loyauté (ḥesed), de la providence divine et de la rédemption. Elle analyse la figure de Ruth comme modèle de foi et d’attachement envers Naomi et envers le Dieu d’Israël. Boaz est présenté comme un « rédempteur » préfigurant le rôle du Christ dans la rédemption.L’auteure met en lumière la cohérence narrative entre Ruth et l’époque des Juges, malgré leurs tonalités opposées.Elle explique comment Ruth éclaire l’œuvre discrète mais constante de Dieu dans des temps difficiles. Evans propose une réflexion sur la place des femmes dans ces récits et leur rôle théologique essentiel.Le livre montre comment, malgré l’infidélité d’Israël, Dieu poursuit son plan rédempteur.Elle conclut en soulignant que Ruth prépare la lignée messianique, rappelant que Dieu agit à travers des personnes ordinaires.